Jean-Claude Gaquiere du Comité des Fêtes et de la Roue d'Or
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LES PROCHAINES ATIVITES
lundi 26 février 2018
samedi 24 février 2018
2018-02-24 LE BIZET : Un pain qui rapporte 5 000 euros, même si elle n’y habite pas, la gagnante est une fidèle du commerce cominois. Elle apprécie les bons produits et la convivialité des commerçants locaux. Marie-France PHILIPPO.
Jeudi soir, les lauréats de la treizième
édition de «l’action de fin d’année des commerçants de Le Bizet/Ploegsteert»
sont venus chercher leur lot. Les réjouissances se sont déroulées au bowling
Tennessee. Rappelons que 53 commerçants se sont unis pour distribuer 380 000
tickets. En plus des 95 bons à 25€ et des 26 bons à 20€ offerts par le Sidec,
qui ont été tirés de façon informatique, quelques gros lots avaient été sortis
manuellement lors de la soirée du tirage, le 12 janvier dernier.
Le gros lot est constitué de 5 000€ en bons
d’achats avec la restriction, depuis cette année, qu’un maximum de 1000€ peut
être dépensé dans le même magasin: «Nous voulons que l’action profite à un
maximum de commerçants, explique Martial Tancrez, membre du comité. Certains
avaient tendance à effectuer un ou deux gros achats, genre voyage ou meubles et
les autres n’en profitaient pas…»
Si le numéro gagnant avait été donné par le
magasin de pralines «Au Caprice», le propriétaire ne s’est pas manifesté. Le lot
a donc été attribué au numéro de réserve donné par la boulangerie «Au
pâtissier»; ce qui a fait le bonheur de Nathalie Grave, une dame de Fleurbaix.
« Ma belle-mère habite au Bizet et je viens une à deux fois par semaine pour
acheter du pain, de la viande, des chocolats, etc. Mon compagnon apprécie
particulièrement le pain belge. En fait, je connais presque tous les magasins
du Bizet, sauf celui où l’on vend des fleurs! Je n’y entre jamais parce que je
suis moi-même fleuriste!».
Gageons que la fleuriste en question,
Virginie Desbonnets, par ailleurs présidente du comité, ne lui en veut pas
trop! Elle a donc jusqu’au 30 septembre pour dépenser ses bons: «Cela ne sera
pas un problème. Je vais continuer mes achats alimentaires réguliers et l’on en
profitera pour aller plus souvent au restaurant», explique cette maman de deux
enfants.
Quant à David Vanassche, boulanger et
heureux commerçant, il reverra très certainement la cliente dans son magasin:
«Il y a sept ans, j’avais aussi le numéro de réserve, mais le gagnant s’est
manifesté. Cela fait plaisir que ce soit une cliente régulière qui l’emporte.»
Nouveauté cette année: un bon
supplémentaire de 250€ a été sélectionné parmi tous les gagnants des 25€ qui se
sont manifestés, soit 51. En présence de la présidente et de Martial Tancrez,
la petite Lola a sorti le ticket de la Bizétoise Carole Vanhamme. Cette
dernière l’avait acquis à Tabac +. Les autres gagnants: 400€ pour Véronique
Gryson (Le Bizet) pour un achat au «Côte à côte»; 300€ pour Mauricette Vanpeteghem
(Le Touquet-Warneton) pour un achat à «Paris Croissant» et 200€ pour Annie
George (Le Bizet), ticket de «Emotion Sport».
Après avoir donné le ticket gagnant, le
boulanger-pâtissier David Vanassche a offert les 5 000€ à sa cliente.
2018-02-24 COMINES : Le décès, à 85 ans, de Nadine Salembier, elle avait porté bien haut les couleurs cominoises,à Bruxelles et dans le monde entier. Un combat pour l’esthétique, les femmes et les animaux. Marie-France PHILIPPO.
Nous avons appris avec grande peine le
décès de Nadine Salembier, survenu inopinément en son domicile de la rue du
Triangle, ce jeudi 22 février. Née à Comines, le 1er avril 1932, fille de
berger, elle a forcé le destin en devenant une esthéticienne à la réputation
mondiale.
Après son mariage avec Jean-Marie Deweer,
le couple s’était établi en Afrique. Au retour dans leur ville natale, elle se
lance avec talent et obstination dans l’esthétique et finit par fonder les
Instituts «Beauté et Vie», à Comines et à Bruxelles. Dès 1972, parallèlement,
elle développe une gamme de cosmétiques commercialisée sous le nom «Nadine
Salembier».
Ses créations sont vendues aux quatre coins
d’un monde qu’elle a parcouru pour défendre sa vision de l’esthétique, mais
aussi les droits des femmes.
En 1985, elle devient présidente de l’Union
nationale des esthéticiennes de Belgique et, dès 1988, elle a présidé la
Fédération internationale de l’esthétique-cosmétique. Dans ses fonctions, elle
a toujours accordé une grande place à la formation.
Inlassable femme d’affaires, même si son
fils Luc et son petit-fils Gilles avaient pris sa succession, elle est élue
présidente de l’Union des classes moyennes de Bruxelles, en 2012.
Son autre combat était dédié aux animaux.
En 1979, elle fonde la SPA de Comines-Warneton dont elle était toujours
présidente, très attentive aux maltraitances. Elle s’était aussi beaucoup
investie dans le combat contre l’élevage de visons, à Wervicq, en 2013.
Veuve de Jean-Marie Deweer, elle avait deux
fils, Serge et Luc, et quatre petits-enfants. Suivant son souhait, ses obsèques
se dérouleront dans l’intimité familiale. Ses cendres seront déposées au
columbarium de Comines. Nous présentons à sa famille nos plus sincères
condoléances.
Femme courageuse et obstinée, Nadine
Salembier est restée active jusqu’au dernier jour.
jeudi 22 février 2018
2018-02-22 PLOEGSTEERT : Un échantillon de la terre ploegsteertoise pour "L'Anzac Mémorial" de Sydney. Merci à Damien MENU pour les photos et les infos.
Dans le cadre des commémorations du
centenaire de la Première Guerre mondiale, le gouvernement de la
Nouvelle-Galles du Sud en Australie modernise le mémorial d'Anzac de Hyde Park à Sydney avec une exposition qui
reconnaît 100 années de service par des membres de l'Armée australienne.
L'exposition consistera en 100 échantillons de sol prélevés dans des zones et
des champs de bataille d'importance dans l'histoire de l'Armée Australienne.
Dans cette optique, une collecte
d'échantillon de sol a été effectuée ce mercredi à l'entrée du bois de
Ploegsteert près du cimetière britannique "Mud Corner".
L'échantillon de sol sera transporté en
Australie et fera partie de la nouvelle exposition à l'Anzac Mémorial à Sydney.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence
du commandant Andrew Coburn représentant de l'Ambassade d'Australie a Bruxelles
ainsi que de la Bourgmestre f.f. de Comines-Warneton, Marie-Eve Desbuquoit et le
président des associations patriotiques de comines/Warneton, François
Maeckelberghe.
2018-02-22 DEÛLÉMONT-WARNETON : Les hautes sphères de l’État interpellées, les défenseurs de l’environnement ne baissent pas les bras face à «l’envahisseur» Clarebout. Ils actionnent divers leviers. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.
L’association «Deûlémont défense de
l’environnement» a organisé sa troisième assemblée générale. «Une année pleine
d’événements et de rebondissements», a commenté la présidente Élisabeth
Dumoulin, tout en énumérant la liste des actions entreprises afin d’agir contre
les nuisances de l’entreprise Clarebout. Des dizaines de courriers ont été
envoyées à des responsables belges et français, du premier ministre Édouard
Philippe au procureur du roi de Tournai.
Parmi les faits récents, signalons la
réception d’un courrier en date du 11 janvier 2018 venant d’Anne Rubinstein,
cheffe du cabinet du ministre Nicolas Hulot, en charge de l’écologie, qui
signale avoir transmis les informations au préfet des Hauts-de-France afin
qu’il agisse.
Le 16 janvier, la députée Brigitte Liso a
transmis le dossier au secrétaire d’État Sébastien Lecornu, tout en l’invitant
à venir se rendre compte sur place. Le suppléant de la députée, Amaury Bridoux,
kiné à Houplines, était d’ailleurs présent lors de l’assemblée générale.
À chaque contact, les défenseurs de
l’environnement pointent du doigt que, rive française, on donne de l’argent
pour établir des corridors écologiques et que, rive belge, on bétonne et on
pollue allégrement.
Plateforme bimodale: du retard
La plateforme bimodale du Pont-Rouge est
annoncée pour 2018. Le maire de Deûlémont, Christophe Liénart, multiplie les
contacts pour tenter d’en savoir davantage sur ce nébuleux projet belge,
financé en partie par l’Union Européenne.
«Il y a clairement de la rétention
d’informations. Je suis allé à une réunion à Courtrai. Sur un plan, à hauteur
de Deûlémont, se trouvait le numéro 41. Il correspondait à un quai de
chargement en construction. Je suis intervenu et j’ai demandé des précisions.
Personne n’a voulu me répondre, même pas la bourgmestre de Comines-Warneton.
Une évidence: le projet prend du retard. Le
28 janvier dernier, je suis allé au Service Public de Wallonie, à Mons, pour
rencontrer l’architecte Madame Panza; de même que Monsieur Deleu, qui s’occupe
du dossier.»
En faire un cas d’école
Michel Plouy, Armentiérois qui siège au
conseil départemental, a félicité les membres de l’association pour leur
combat: «Combien de montagnes faudra-t-il que vous souleviez? D’évidence, c’est
inadmissible qu’un privé impose sa loi à la puissance politique belge. Il faut
continuer la lutte pour en faire un cas d’école. Il y a un vide juridique
européen, les vrais outils n’existent pas encore, n’est-ce pas l’occasion de
les créer?»
Certains sympathisants ont évoqué les
accidents et incendies à répétition. Le matin même, à 8 h 50, un bruit
assourdissant et très intense s’est fait entendre durant 20 minutes. Le fait a
directement été signalé à l’entreprise, qui leur a répondu via Aline Belpaire,
la responsable environnement: il s’agissait d’un problème de sonde, qui a
entraîné le fonctionnement d’une soupape de sécurité. Mais tout est rentré dans
l’ordre…
Prenant la parole, le Belge Philippe Mouton
a regretté que «la France soit ignorée dans les plans, comme si le monde
s’arrête à la Lys.»
2018-02-22 COMINES : «Ils sont une fierté pour l’école» Tom Desaeger a gagné un concours de menuiserie organisé par les patrons du secteur. Compétences et nerfs… d’acier ou de bois exigés. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.
Le jeudi 8 février, la remise des prix du
concours des patrons du secteur du bois s’est déroulée à l’Espace Wallonie
Picarde (Kain). Il s’agissait déjà de la dix-septième édition orchestrée par
l’association des patrons menuisiers et charpentiers du Hainaut Occidental.
Ce concours fait suite à un autre, «le
rabot d’or», organisé par la défunte Union nationale des entrepreneurs
menuisiers et charpentiers, dès les années 1960.
Cette année, les cracks du rabot se sont
affrontés dans les ateliers de Saint-Luc, suivant une tournante qui réunit cinq
élèves de six écoles: le Tremplin et Saint-Henri (Mouscron); Don Bosco et
Saint-Luc (Tournai); ITL Ath et le collège de la Lys (Comines).
Le collège de la Lys au top
Ex æquo avec un élève de Saint-Luc, Tom
Desaeger (16 ans) est monté sur la plus haute marche du podium. «J’ai été
stressé lors des finitions, sinon tout s’est bien passé, explique cet élève de
5e pro ébénisterie, qui habite Roncq. Plus tard, je voudrais me mettre à mon
compte dans le secteur du bois. J’apprécie les aspects créatifs et artistiques
de cette matière noble.»
Quant à Victor Paulino (17 ans), élève de
sixième originaire de Linselles, il a terminé à la 4e place. Il aimerait se
spécialiser dans les bateaux. Les trois autres élèves qui ont représenté
l’école sont Louis Syrij (21e ), Lucas Fauvart (22e ) et Alexis Dewilde (25e ).
Des résultats qui réjouissent le chef de la
section bois/maçonnerie, Yves Windels: «Ils sont une fierté pour l’école et
témoignent d’un savoir-faire acquis après des heures et des heures de travail.
Je remercie tous les professeurs de l’équipe, particulièrement MM Gathem et
Olivier, en charge des cours d’ébénisterie.
L’an prochain, nous inscrirons ces jeunes
passionnés au concours WorldSkills Belgium.»
Yves Windels, Carlos Gathem, Victor
Paulino, Tom Desaeger et Julien Olivier : une même passion pour le bois.
mercredi 21 février 2018
2018-02-21 PLOEGSTEERT : Les jardiniers sont dans les starting-blocks, l’heure est plutôt à la formation qu’au jardinage. Ce qui n’a pas empêché la Ligue du coin de terre de donner le couq d’envoi de sa 107e saison. Merci à Marie-France PHILIPPO.
Même si les frimas hivernaux sont encore
présents, les jardiniers ont déjà l’humeur printanière. Dimanche, de 10 h 30 à
12 h., une quinzaine de membres de la Ligue du coin de terre de Ploegsteert ont
profité d’une conférence d’Anne Slabolepszy sur les compositions florales.
Avec dextérité, elle a montré comment
réaliser deux ou trois jolies réalisations, à la portée de chacun. Comment les
garder plus longtemps? En changeant l’eau tous les deux jours.
«Personnellement, je trouve que les substances vendues pour dissoudre dans
l’eau ne servent à rien. Quant à l’eau de Javel, elle ne sert qu’à garder l’eau
propre. N’est-il pas plus simple de la changer?»
La conférencière est passionnée et
passionnante: «Avec leurs odeurs et leurs couleurs, les fleurs sont l’une des
plus belles manifestations de la nature. Dès l’âge de sept ans, je faisais des
compositions. J’ai exploité un magasin de fleurs durant quelques années, mais
j’ai dû réorienter ma carrière. Actuellement, je suis professeur de sciences
économiques à l’ITCF d’Ath. Via une amie, j’ai appris que les cercles
horticoles cherchaient des conférenciers. J’ai tout de suite trouvé intéressant
de transmettre des connaissances», explique la dame qui habite Péruwelz.
Un très lent déclin
La section ploegsteertoise compte 140
membres, qui paient 6€ de cotisation. Le président actuel est Patrick Luchier.
«Nous avons environ 45 membres actifs, précise Jean-Claude Walle, fer de lance
de l’organisation. En plus des quatre conférences par an, on vend du terreau,
des graines, des plants de pommes de terre et de la mâche. Nous achetons en
quantité des produits de qualité. Même si l’on a peu de jeunes, l’activité se
maintient. Il ne faut pas oublier que nous avons la concurrence des
supermarchés!»
L’intérêt pour le jardinage se poursuit
donc, même si la population a bien d’autres occupations. Une évolution qu’a
constatée Jean-Claude Walle en fouillant les archives de la section locale: «La
ligue de Ploegsteert a été fondée en 1911 par Jean Woestyn, le directeur de
l’école communale. La première année, 40 membres sont recensés. En 1919, des
subsides sont alloués par le gouvernement pour la restauration des Ligues du
Coin de Terre. Les distributions étant alléchantes, 350 personnes sont membres
en 1920! Le chiffre va chuter, de concert avec les avantages. En 1928, ils ne
sont plus que 78. Dans les années 30, la Ligue met en place des concours de
jardins très appréciés. Durant la guerre 40-45, les assemblées sont interdites
par l’occupant, mais la Ligue va contourner la censure en fournissant des
plants de pommes de terre. Résultat: le nombre grimpe à 220!»
Le jardinage est ensuite délaissé. En 1964,
seuls 45 adhérents sont en règle de cotisation! De mesures sont prises pour
relancer la machine: prospection, concours floral, achats groupés, distribution
annuelle de terreau, etc.
Fin des années 90, les membres sont plus de
400! Depuis, les chiffres baissent avec régularité.
Les responsables de la section locale de la
Ligue du coin de terre, en compagnie d’Anne Slabolepszy et de son fils.
2018-02-20 COMINES-WARNETON : Atout Poils, au bonheur du chien et du maître, développer une activité autour des chiens, tel est le défi lancé par Aline. Les formations théorique et pratique l’ont confortée dans sa passion. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir
Amoureuse des animaux depuis l’enfance,
Aline Timperman vient de faire de sa passion, un métier. Dans son domicile de
la rue Émile Cauche, elle a ouvert un salon de toilettage.
À 38 ans, alors qu’elle travaille à
mi-temps dans un bureau, elle avait besoin d’un nouveau défi pour son
épanouissement personnel.
«Nos deux filles grandissent et me laissent
davantage de temps. Je m’étais décidée à faire une formation d’assistante
vétérinaire. C’est une amie toiletteuse qui m’a fait découvrir cette activité
et ses multiples possibilités. J’ai suivi des cours interactifs sur internet et
réalisé plusieurs mois de stages.»
Parallèlement, elle aménage le grand garage
familial: «Je fais l’économie d’un loyer et je suis chez moi. L’investissement,
matériel compris, s’élève quand même à près de 15 000€!»
Aline possède assurément un coup de ciseaux
agile: «À mon sens, il existe autant de toilettages qu’il y a de toiletteurs,
même s’il faut sans cesse s’adapter aux chiens et aux désirs des maîtres. Ma
ligne de conduite: le respect de l’animal et de son bien-être. Par exemple, je
me refuse à faire des colorations ou à couper trop court. Il faut savoir que le
poil du chien joue un rôle isolant, contre le froid l’hiver mais aussi contre
la chaleur l’été. Un chien ne transpire pas. Sa fourrure est là pour le
protéger des écarts thermiques. Un poil mal débourré, feutré ne joue plus ce
rôle de matelas isolant.»
Encore faut-il s’adapter aux poils et
standards des multiples races, du vrai gentil au craintif.
«Un chien ne va pas chez le toiletteur
comme nous allons chez le coiffeur. Disons que, dans sa tête, il voit plutôt
cela comme nos visites chez le dentiste. Il évolue dans un environnement
inconnu et bruyant, il est attaché, etc. Il faut être doux en restant vigilant.
Se faire mordre peut arriver mais nous prévenons les maîtres que nous nous
réservons le droit d’arrêter un toilettage. Ce qui m’a surprise dans ce métier,
c’est la joie et la fierté que l’on ressent quand un maître récupère son
compagnon. C’est extrêmement gratifiant, on se dit que l’on a apporté un peu de
bonheur dans la vie de quelqu’un. Pour les maîtres qui le souhaitent, je mets
aussi mon salon à leur disposition avec le self-dog wash et je viens chercher
le chien à domicile.»
L’amour des chiens fait des miracles
«On reçoit énormément d’amour des animaux.
Avec eux, on ne triche pas parce qu’ils sont authentiques. Je ne pourrais pas
vivre sans une présence animale à la maison», explique celle qui possède trois
chiens et deux chats. Pour ces derniers, c’est plus délicat : «Je me limite au
bain, séchage, démêlage et en présence du maître. Un chat est beaucoup plus
fragile qu’un chien. Il gère moins bien le stress. Il faut aller vite pour ne
pas le fatiguer sur les plans nerveux et cardiaque.»
Pour le nom du salon, Aline n’a pas hésité
longtemps. Elle a flashé sur «Atout Poils»: «Lepoil est l’allié d’un chien en
bonne santé.»
0473 34 70 94 ou atoutpoils.warneton@gmail.com
L’un des chiens de la famille, Neela, un
braque de Weimar à poils longs, a servi de cobaye à sa maîtresse pour son plus grand
bonheur.
2018-02-20 COMINES : «Pierrot» du Rotay: au profit des scouts, le Rotary Club de Comines-Warneton a organisé son sixième «pierrot» de l’amitié et de la solidarité, dans les locaux de l’athénée royal Fernand Jacquemin. Marie-France PHILIPPO.
Cette fois, les bénéfices seront reversés à
l’ASBL des scouts cominois en vue de poursuivre la rénovation de leur local
dans la rue du Triangle.
Pour l’occasion, la salle a été décorée par
les bambins de troisième maternelle, aidés par les élèves de sixième année,
option puériculture. «Des roses, des poèmes, des Cupidons, des cœurs ont égayé
les tables, les fenêtres et les plafonds de notre cantine scolaire», s’est
réjoui Quentin Bouttique, préfet de l’athénée et membre du Rotary.
Ce ne sont pas moins de 350 personnes qui
ont profité du repas concocté par Dominique Bonte et ses comparses. De quoi
réjouir le président annuel Jean-Philippe Charlets et les 38 membres du service
club local!
Pas moins de 350 convives pour soutenir les
scouts.
lundi 19 février 2018
2018-02-19 Amis bikers et bikeuses , changement de date pour l'organisation en soutien pour l'association contre le cancer du sein !!!! nous avons l'autorisation pour le 8 septembre et plus le 29 comme prévu au départ , j'espère que votre agenda est encore disponible pour ce jour !!! merci de partager un MAX.
dimanche 18 février 2018
samedi 17 février 2018
2018-02-17 BAS-WARNETON : Jojo: «Quand j’arrivais, c’était la fête» Artisan glacier, Georges Dieryck a développé un savoir-faire exceptionnel. Ses suaves arômes subsistent dans bien des palais. Marie-France PHILIPPO du journal l'Avenir
Le 27 janvier, Georges Dieryck, alias «Jojo
la glace», a fêté ses 91 ans. Malgré l’inexorable temps qui passe, l’homme a
gardé l’œil pétillant et une sacrée mémoire! Durant des décennies, il a marqué
des milliers de papilles gustatives grâce à de délicieuses glaces et gaufres.
En sillonnant les rues, il faisait accourir petits et grands, qui n’ont rien
oublié de ces moments de bonheur, si l’on en juge aux nombreuses évocations sur
le forum «T’es un vrai Cominois si…», quand son nom apparaît.
«J’allais chercher le lait dans les fermes»
Né à Bas-Warneton le 27 janvier 1927, dans
le quartier du Mai-Cornet, rien ne le prédestinait à ce métier: «Mon père était
tisserand, mais je n’avais pas trop envie de travailler à l’usine. Alors, je
suis devenu garçon boulanger à Gand, puis j’ai appris dans des biscuiteries à
Wervicq. Comme j’étais régulièrement mis au chômage, j’ai créé mon propre
commerce.»
En 1950, il se lance dans la confection de
crèmes à la glace: «À l’époque, personne n’avait de congélateur et j’avais
acquis le savoir-faire. J’ai acheté du matériel à Gand. La préparation tournait
grâce à une turbine actionnée à la main. Autour, des glaçons permettaient de
tenir frais. Par la suite, le système a été motorisé. On se levait à 5 h. À
l’heure de la traite, j’allais chercher le lait dans les fermes aux alentours.»
Avec la «reine des glaces»…Encore
fallait-il vendre sa production: «Dans un triporteur, j’ai placé un grand bac
en zinc avec, comme isolant, des bouchons de liège. À l’intérieur, sur des
glaçons, je déposais des bacs en inox contenant 20 litres de glace. Cela
dépendait de la saison, mais, en moyenne, je partais avec un bac et demi, soit
une bonne trentaine de kilos. Par la suite, nous avons acheté un deuxième
triporteur, pour mon épouse.
L’été, nous faisions de la glace sept jours
sur sept. Le lundi matin, nous vendions sur le marché de Comines et faisions
encore une tournée l’après-midi. Les autres jours, nous allions, plus ou moins
à heures régulières, dans les quartiers les plus peuplés. Je me souviens que,
au Corentje, il y avait un attroupement de 20 à 25 personnes! Quand j’arrivais,
c’était la fête. C’est à cette époque qu’on m’a surnommé «Jojo la glace», sur
base de mon prénom. Et mon épouse, c’était «la reine des glaces».
Une glace pour le singe! En 1963, le couple
acquiert une Renault 4L. Par la suite, il y aura une 2CV Diane. «On a viré le
siège passager pour y placer le bac. Nous servions par la vitre. Souvent,
arrivé à la cité Geuten, je coupais le moteur. Les enfants poussaient la voiture
dans les rues. Pour les remercier, je leur offrais une glace! C’était une
époque formidable. Je me souviens avoir vendu des petites glaces pour presque
rien. Les clients les offraient à leur chien. J’ai même connu une famille
warnetonnoise qui en donnait à son singe!»
Pour signaler son arrivée, Jojo a évolué
avec son temps: «J’ai utilisé une sonnette, une cloche et une trompette. En
voiture, c’était l’était la musique de «Viva España». On était heureux de me
voir!»
Début des années 50, Georges Dieryck vient
d’acquérir son premier triporteur.
Yvonne
Baelen et son fils Michel posent fièrement à côté du triporteur motorisé
Georges Dieryck est ici en pleine
préparation de gaufres..
Puis est venu le temps de la voiture…
2018-02-17 COMINES-WARNETON : Le secret: lait frais et saveurs naturelles, marié à Yvonne Baelen, Georges a eu deux fils, Michel et Bernard. La famille se complète de cinq petits-enfants et de huit arrière-petits-enfants. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.
«Mon épouse a toujours travaillé à mes
côtés et elle a tenu le petit magasin ouvert dans notre habitation de la
chaussée de Warneton.»
À la question de connaître les secrets
d’une bonne glace, notre artisan répond directement: «Du bon lait et des
saveurs naturelles! Quand c’était la saison des fraises, nous les incorporions
dans la glace, même chose avec la banane ou d’autres fruits. Les glaces au moka
étaient faites directement à partir de grains de café. Il y avait tout un
processus pour en dégager l’arôme!»
«Tout était fait à la main, renchérit
Bernard, son second fils. Avec mon frère, très jeune, nous avons été intégrés à
la production. Je me souviens que mon père avait trafiqué un landau pour me
permettre de transporter un bidon de lait, que j’allais chercher à la ferme
Simon Bonte.»
La famille Dieryck n’a pas confectionné que
des glaces. L’hiver, forcément plus calme, faisait la part belle aux gaufres
fourrées. Sur la fin, il s’est lancé dans les bonbons. «La vente de glaces est
dépendante de la météo. Ce que l’on craignait plus que tout: les orages, parce
que nous ne vendions pas ce que nous avions produit… Ce que j’ai pu taper sur le
baromètre!»
En 1992, à 65 ans, le couple prend une
retraite bien méritée. Les deux fils ont pris la relève: «Avec mon frère
Michel, nous avons continué jusqu’en 1998, se souvient Bernard. Comme il
fallait réaliser des frais importants de mises aux normes, nous avons préféré
arrêter. L’époque avait changé, les congélateurs étaient arrivés dans les
maisons!»
À 91 ans, Georges Dieryck se souvient avec
nostalgie d’une époque où la priorité était donnée aux valeurs humaines.
2018-02-17 WARNETON : «Les règles doivent être respectées» L’activité sur le site Clarebout est intense. Patrick Maton est sûr qu’on y crée une septième ligne, alors que la production est déjà supérieure au permis. Marie-France PHILIPPO.
Président des «Amis de Warneton», Patrick
Maton lutte pour que règne un «esprit citoyen et solidaire» quant aux problèmes
environnementaux. Même s’il s’intéresse à d’autres aspects, l’encombrante
fabrique de frites surgelées constitue son cheval de bataille. «Je n’ai rien
contre les industries et encore moins contre Monsieur Clarebout, mais les
règles doivent être respectées. L’esprit qui domine: celui de la tricherie.
Alors, je jette des grains de sable dans ses rouages tordus.
Au début, les ouvriers étaient contre moi.
Aujourd’hui, certains me remercient parce qu’ils ont ras-le-bol des méthodes
Clarebout. Ils sont espionnés en permanence. Ils ont l’impression qu’on va
bientôt placer des miradors. Et dès qu’ils font une remarque, on les menace de
licenciement.»
Bien sûr, l’entreprise fournit de l’emploi:
«Mais il ne profite pas à la Ville. On sait qu’il y a une majorité de Français
et, en plus, dernièrement, j’ai appris que l’entreprise a proposé aux cadres et
à de nouveaux engagés de signer un CDI en néerlandais, avec comme siège social
Neuve-Église. Pourquoi? Je n’en sais rien, mais j’enquête! Même chose avec les
camions: tous sont immatriculés à Neuve-Église. Les taxes et assurances entrent
dans les caisses flamandes.»
Une ligne illégale en construction
Ces derniers mois, l’activité est intense:
«Cela ne fait aucun doute, sous peu, la ligne de production n° 7 sera
opérationnelle. Selon mes infos, l’un des bâtiments, le B19, a été agrandi afin
de placer, à côté des numéros 5 et 6, celles des spécialités, une ligne
supplémentaire.
Construite par Ceratec, elle inclut une
installation de blanchiment et de séchage, une friteuse et un tunnel de
surgélation. Les demandes d’extension acceptées l’été dernier étaient liées à
ce projet. La ligne devrait produire 500 t/jour! Alors qu’on est déjà bien
au-dessus du permis de 1140 t/jour. À la clé, plus de stockage en congélateur,
un usage accru de la station d’épuration, du transport supplémentaire, etc.»
Autre preuve: la pose de câbles haute-tension
ces derniers mois depuis la route express, le long de la route de Neuve-Église
et la chaussée de Lille. «Ceratec transforme la station électrique en vue de
consommer 45% d’électricité en plus.»
Selon lui, à chaque fois, c’est la même
entourloupe: «Un gros projet est morcelé en petits, mis en place discrètement.
Jan Clarebout avance ses pions.»
Plateforme du Pont-Rouge: ridicule!
Reste l’épineux dossier de la plateforme du
Pont-Rouge, dont l’enquête publique ne devrait plus tarder: «Encore un projet
ridicule qui claque le fric des contribuables dans des réalisations inutiles.
Je ne suis pas contre le transport fluvial, mais quel intérêt de construire à
cet endroit?
Le plus grave, c’est que la route d’accès
coupe des terrains achetés par Clarebout avant de déboucher sur son parking,
puis son entrée. Quand elle sera construite, les deux côtés passeront de terres
agricoles à terrains industriels. Il pourra alors construire son deuxième
congélateur!»
En octobre 2017, Rachid perdait la vie dans
un accident du travail. Tous les ouvriers avaient cessé le travail et dénoncé
les manquements de sécurité.
2018-02-17 Le Warnetonnois, citoyen de seconde zone! Patrick Maton n’y va pas par quatre chemins et pointe l’incompétence ou la connivence des autorités communales. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.
Notre «guerrier pacifiste», comme il se
définit, est bien remonté contre la majorité communale: «De deux choses l’une,
soit ce sont de vrais incompétents, soit ils ont été achetés! Exemple: à chaque
fois qu’il y a une manifestation de riverains ou des syndicats, on leur envoie
des forces de police de façon démesurée. Pourquoi un tel parti pris? N’a-t-on
plus le droit de s’exprimer?
Je n’accuse personne, je constate
simplement que Jan Clarebout fait ce qu’il veut et que la Commune est à sa
botte! Derniers exemples: la pose de blocs de béton. La décision a été prise de
bloquer purement et simplement, et de façon dangereuse, l’une de nos routes!
De même, il agrandit le parking le long du
RAVeL. La Commune a reconnu qu’aucun permis d’urbanisme n’a été déposé, mais
elle ne fait pas arrêter les travaux!»
Pour dénoncer la situation, au nom de trois
associations locales environnementales, il a écrit le 14 décembre au ministre
Carlo Di Antonio: «Nous n’avons reçu aucune réponse. C’est un déni de
démocratie! Un collectif de citoyens n’a-t-il pas droit à des réponses sur des
questions d’intérêt général? Le Warnetonnois est-il un citoyen de seconde zone?
Nous avons l’impression d’être la poubelle de la Wallonie. Et comme nous ne
sommes pas défendus par nos responsables politiques, la situation ne fait que
se dégrader. Et Jan Clarebout en profite à fond.»
«Marche ou crève» : Incontestablement,
l’industriel surfe sur la vague du néolibéralisme: «Nous vivons dans une
société agonisante où la décision politique est dans les mains de celui qui a
de l’argent. En bas de l’échelle, c’est un peu “ marche ou crève ” et les
ouvriers subissent l’esclavagisme des temps modernes.»
Patrick Maton a défendu durant des années
la cause du Tibet. Aujourd’hui, il se consacre à Warneton, aux mains d’un
«envahisseur».
vendredi 16 février 2018
2018-02-15 PLOEGSTEERT USPB : Et maintenant ne rien relâcher. Vainqueur dans le derby à Comines, Ploegsteert s’est hissé en tête de la P3A. Reste désormais à tenir durant neuf longues semaines. Maxence DESUTTER du journal l’Avenir.
Après un départ mitigé, les joueurs de
Ploegsteert avaient profité, en octobre, de la manche aller du derby contre
Comines pour enclencher une incroyable série de onze matches sans défaite.
Après une courte défaite contre Hooglede, qui caracole en tête, les «Oranges»
avaient repris leur marche positive en signant deux succès. Le retour du derby
contre la Jespo n’a pas inversé la tendance, puisque les Ploegsteertois l’ont
emporté 1-2.
«Comme à l’aller, nos adversaires ont
entamé la partie avec bien plus d’envie, déplore Thierry Clatot, le coach de
Comines. Nous nous sommes un peu repris en fin de première période, mais
c’était trop irrégulier pour revendiquer quelque chose.»
«Enorme plaisir»
Une analyse que tempère Ludovic Sieuw,
l’entraîneur de l’USPB. «Techniquement, nous étions supérieurs, mais
l’engagement que les Cominois ont su mettre dans les débats nous a quand même
contrariés. Le 1-1 au repos était logique, puis nous avons repris le dessus au
physique. Mon seul regret finalement, c’est que le 1-3 n’ait pas suivi le 1-2
pour vivre une fin de match en toute tranquillité. »
Un bémol vite effacé après le coup de
sifflet final.
Outre le bonheur de battre le voisin et de
signer un excellent bilan de 36 sur 45 sur les quinze derniers matches, les
Ploegsteertois ont en effet également appris qu’ils prenaient possession de la
première place au classement. «Tous nos concurrents ont perdu, s’est extasié
Ludovic Sieuw. Nous voilà donc premiers ex aequo, ce qui représente un énorme
plaisir. »
Calendrier dégagé
Avec 42 unités, Ploegsteert partage le
fauteuil de leader avec Hooglede et Moorslede. Cette dernière formation
représente d’ailleurs le seul vrai gros morceau que les «Orange» doivent encore
affronter lors des neuf dernières journées.
Pour le reste, les hommes de Ludovic Sieuw
défieront essentiellement des équipes de la seconde moitié, hormis Merkem,
sixième, et Westrozebeke, septième.
Le calendrier plus abordable pourrait donc
être favorable aux Ploegsteertois, mais affronter Gits (14e), Dikkebus (13e),
Proven (8e), Geluveld (11e) et deux fois La Panne (9e) présentera aussi son lot
de pièges, surtout pour une équipe qui, jusqu’à peu, rencontrait régulièrement
des problèmes dans sa mentalité et sa concentration dans ces matches dits «plus
abordables».
Si proche du but, il serait toutefois bien
triste de gâcher tous les efforts qui ont été consentis.
On ne pourra donc que conseiller aux
Ploegsteertois de veiller à rester appliqués et motivés pour que leurs qualités
techniques intrinsèques continuent à faire la différence. Le titre ne sera
alors pas loin et à défaut de lauriers, c’est un tour final plein d’espoirs qui
tendra les bras.
Les hommes de Ludovic Sieuw ont eu un
calendrier tout à leur avantage.
2018-02-16 PLOEGSTEERT : «L’essentiel»: le respect des produits nobles, David et Els pratiquent une cuisine qui met en valeur la saveur et la qualité des produits. Ce qui ne les empêche pas de suivre les tendances. Marie-France PHILIPPO.
Depuis le 11 novembre, la terre des
champions compte un restaurant de plus et non des moindres! «Je refuse l’appellation
de gastronomique, commente modestement le chef David Truwant. Disons que je
veux donner du plaisir en travaillant de bons produits.»
À 43 ans, avec son épouse Els Ooghe, de
Reningelst, il réalise un rêve de gamin. «J’ai passé une partie de mon enfance
chez mes grands-parents, parce que mes parents travaillaient. Ma grand-mère,
Angèle Rotsaert, était une excellente cuisinière. J’aimais être à ses côtés
comme commis! Quand j’ai dû choisir des études, je n’ai pas eu la moindre
hésitation: je me suis inscrit en hôtellerie à INDLys, devenu collège de la
Lys.»
Diplôme en poche, il devient cuisinier à la
Ferme du Château à Estaimpuis avant de se perfectionner dans le Sud de la
France. «De retour, j’ai travaillé 17 ans au «Scherpenberg», à Loker. Membre du
jury des terminales, le collège de la Lys m’a proposé de devenir professeur.
Même avec mon restaurant, je ne compte pas arrêter d’enseigner parce que j’aime
transmettre cet amour de la cuisine.»
Un restaurant pour 60 couverts
Durant 2 ans et demi, David et Els ont
aménagé les lieux: «Le numéro 85 était ma maison d’habitation et, en 2014, nous
avons acheté la maison adjacente. Tout a été transformé, agrandi. Au
rez-de-chaussée, le resto est prévu pour 36 places et, à l’étage se trouve une
salle d’une trentaine de couverts, parfaite pour les fêtes de famille. L’idée a
toujours été claire dans mon esprit: si je devais un jour ouvrir un restaurant,
ce serait à Ploegsteert, mon village natal!»L’espace, à l’ambiance feutrée et
cosy, avec un mobilier confortable, a été remarquablement agencé et décoré,
avec des posters du Ploegsteert d’autrefois.
Les spécialités du chef: le ris de veau, la
noix de Saint-Jacques, le homard, la côte à l’os de race limousine, etc. «Je
travaille quasi exclusivement avec des petits producteurs. Avec eux, j’essaie
de nouer une relation de confiance: j’achète leurs produits, mais ils savent
que j’exige de la qualité! Le principe est de cuisiner de façon traditionnelle
des matières nobles, avec un soupçon d’originalité, en osant marier les
saveurs, les assaisonnements, etc. J’essaie de rester dans des prix corrects,
avec des plats entre 20 et 30€.»
Le chef Truwant s’ouvre aussi aux nouvelles
tendances: «Le végétarien en fait partie. Pour éviter le salade/tomate, je
cuisine de la polenta avec figues ou des pommes de terre rôties avec des aromates.»
On comprend mieux pourquoi David et Els
n’ont pas hésité longtemps quant à l’appellation: «Pour nous, l’essentiel est
de passer un moment exceptionnel, en communion avec des produits du terroir.
Nous sommes heureux de proposer un peu de bonheur.»
D’évidence la sauce a pris puisque le
restaurant, ouvert le vendredi soir et les samedi et dimanche, midi et soir,
affiche quasi complet depuis l’ouverture!
Rue d’Armentières, 85 à Ploegsteert. 0472
26 45 78
David et Els possèdent leur propre
restaurant. D’emblée, leurs talents ont été reconnus puisque le lieu affiche
régulièrement complet.
jeudi 15 février 2018
2018-02-14 MESSINES : Les cloches tinteront à nouveau. Le carillon de la paix était réduit au silence depuis 2016. De gros travaux de réparation viennent de lui rendre vie. Marie-France PHILIPPO Du journal l’Avenir.
Le 10 septembre dernier, lors de la journée
«portes ouvertes» des monuments flamands, la ville de Messines a permis aux
citoyens de découvrir le carillon de la paix, niché dans la tour de l’église
Saint-Nicolas.
Un effort physique récompensé par la découverte
de 58 cloches, toutes financées par des dons venant de villes allemandes,
irlandaises et anglaises. Un projet unique au monde orchestré par Albert
Ghekiere, dans la petite ville de Belgique, martyrisée par la première guerre
mondiale.
La première cloche a été bénie par le pape
Jean-Paul Ier, lors de sa visite à Ypres, le 17 mai 1985. Depuis le 1er juin
1986, chaque quart d’heure, le son du carillon résonnait comme un hymne à la
paix.
30 000 euros!
Malheureusement, cette mécanique si
particulière s’était mise à avoir des ratés, de telle sorte que le carillon
s’était tu depuis fin 2016. «Le coût de la réparation est estimé à quelque 30
000€, nous expliquait avec dépit en septembre dernier Eddy Menu, le président
de la fabrique d’église. C’est impossible de dégager une telle somme avec notre
petit budget.»
La situation vient de se débloquer grâce à
la décision de la Ville d’octroyer un subside spécial de 20 000€ pour aider à
la réparation. La fabrique d’église apportera les 10 000€ supplémentaires, afin
que le carillon de la paix retrouve de la voix.
La firme Meridiaan, de Menin, devrait
effectuer les réparations sous peu pour le plus grand bonheur des Messinois,
mais aussi des nombreux touristes.
Eddy Menu, le président de la fabrique
d’église, près de l’une des grosses cloches du carillon, offerte par plusieurs
villes allemandes.
2018-02-14 COMINES-WARNETON : Les quatre roues du véhicule ont disparu, Ce lundi matin, un jeune couple domicilié dans la chaussée de Wervicq, à quelques encablures de la commune flamande, a eu la surprise de découvrir que son Opel Corsa rouge reposait sur quatre blocs en béton. Durant la nuit, des malfrats se sont emparés des quatre roues! Il semble qu’un tel vol soit assez régulier pour le moment, du côté de Comines France.
2018-02-14 COMINES : Une exposition de dessins de presse, «Mon métier, c’est d’essayer de mettre le monde à distance pour le rendre plus supportable.» Avec ses dessins de presse, Nicolas Vadot dissèque l’actualité avec une part de pessimisme qu’il revendique.
Ce dessinateur politique belge nous fait
rire et réfléchir, de manière régulière, dans les colonnes du Vif/L’Express et
de l’Écho.
le centre culturel de Comines accueille du
19 février au 3 mars, une exposition d’une cinquantaine de dessins politiques
les plus emblématiques de l’actualité qui ont marqué l’année 2017
Élections de tous les dangers aux Pays-Bas,
en Allemagne, mais aussi et surtout en France. Avec, en toile de fond, les
premiers pas du président (gloups) Donald Trump, couplés aux velléités
expansionnistes de son ami Vladimir Poutine. Sans oublier les terroristes qui
vont encore faire parler d’eux, le Moyen-Orient en ébullition, le réchauffement
climatique, etc.
Entrée libre
L’année 2017 en 50 dessins de Nicolas
Vadot, l’exposition à découvrir.
2018-02-14 COMINES : La halte nautique est arrivée tout droit d’Andenne, nouvelle étape réalisée dans le vaste chantier aux abords du pont-frontière. La halte nautique vient d’être installée. Marie-France PHILIPPO.
Les travaux suivent leur cours aux abords
du pont-frontière, incluant la rénovation de la rue du Fort et la rectification
de la Lys. Le maître d’œuvre est le Service Public de Wallonie, service des
voies hydrauliques de Tournai.
Après la rénovation de la rue du Fort, la
destruction de la douane, l’heure est à l’installation d’une halte nautique.
Des travaux préparatoires ont été réalisés en décembre avec, notamment, des
culées en béton.
Une halte nautique pour développer le
tourisme
Ce vendredi, deux grues du groupe Dufour,
implanté à Tournai, ont mis en place les trois éléments qui constituent la
halte nautique.
Cette dernière a été réalisée à Seilles,
près d’Andenne, dans les installations de l’entreprise Techno Metal Industries
et transportée à Comines par voies d’eau. Les éléments pèsent respectivement 16
T, 36 T et 43 T., formant deux passerelles piétonnes qui donnent accès à deux
pontons flottants.
De telle sorte que des bateaux de plaisance
puissent s’y amarrer, en vue de développer le tourisme dans la région.
La halte nautique sera opérationnelle pour
les beaux jours.
mercredi 14 février 2018
COMINES-WARNTON «L’avenir avec vous»: voilà le souhait d’Écolo. Écolo a officiellement lancé sa campagne électorale avec des propositions constructives pour un monde meilleur. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.
Vendredi soir, dans la salle 2 de la MJC,
la locale Écolo de Comines-Warneton a présenté ses premiers candidats pour les
élections d’octobre. Pour l’occasion, via les réseaux sociaux, elle avait
invité la population à se joindre à la réflexion, mais il n’y avait pas foule.
On notait toutefois la présence de Simon Varrasse, tête de liste Écolo à
Mouscron.
La «locomotive» du groupe, Philippe Mouton,
a précisé durant une heure les actions menées durant ces dernières années. Tout
en se montrant fort conciliant avec la majorité en place.
Même si l’environnement a constitué une
bonne part des interventions (inondations, zoning, Clarebout, etc.), les élus
se sont aussi intéressés à la mobilité ou encore à la sécurité. Si nécessaire,
la section locale a noué des liens avec les «Groen» flamands et les «Verts»
français.
Sur le plan politique, Philippe Mouton a
regretté devoir se battre pour accéder à certains dossiers. «En 2012, nous
avions obtenu un échevin, associés aux socialistes. Ces derniers ont décidé la
séparation pure et simple. En tant que simple conseiller, il n’est pas évident
d’avoir accès à l’information.» Même si aucun objectif n’a été précisément
établi, Philippe Mouton se verrait bien échevin…
Des propositions pour un avenir meilleur
Après avoir dévoilé le slogan «L’avenir
avec vous» pour «un avenir meilleur dans notre région», les premiers candidats
ont été présentés. Les deux conseillers, Philippe Mouton (Houthem) et Frank
Efesotti (Bas-Warneton), rempilent. Élisabeth Serroen (Warneton) se représente
et Pascal Becquart (Warneton) entre en politique. Cet opposant à l’entreprise
Clarebout, âgé de 56 ans, est maître-nageur à la piscine de Comines. Son
engagement est lié à la défense de la Vallée de la Lys.
La présentation s’est conclue par une
séance questions/réponses.
Un intervenant s’est inquiété du peu
d’intérêt de la majorité pour promouvoir le tourisme, surtout celui lié à
14-18.
«À Ypres, on exploite le moindre clou
rouillé retrouvé, lui a répondu Frank Efesotti. Nous avons des atouts. Il faut
savoir les vendre.»
«Comment comptez-vous encourager l’économie
locale au service de l’environnement?» s’est inquiétée une dame. Philippe
Mouton a évoqué diverses mesures: obliger les services publics (écoles
communales et CPAS) à consommer en circuit court, favoriser l’installation de
pépinières d’entreprises pour mutualiser l’espace industriel, installer des
panneaux photovoltaïques sur le toit des entreprises, etc.
«J’ai assisté une fois à un conseil
communal et je suis restée assise trois heures sur un radiateur. Est-ce
normal?», s’est offusquée une jeune personne.
Même chose quand il s’agit de consulter un
dossier au service technique où il faut rester droit avec, à sa disposition,
une tablette de 50 centimètres. «Il faudrait envisager la numérisation des
documents. J’espère que l’aménagement de l’ex-Blokker en bureaux communaux
permettra une amélioration de l’accueil des citoyens», a conclu Philippe Mouton
Pascal Becquart, Frank Efesotti, Philippe
Mouton et Élisabeth Serroen: seuls quatre candidats ont été presents.
2018-02-14 COMINES/WARNETON : De beaux moments avec les jeunes lecteurs, Frank Andriat, l’auteur jeunesse, a rencontré plus de 170 jeunes lecteurs. Tous enthousiastes de rencontrer l’écrivain qui parle d’eux. Edouard DEBELDER du journal l’Avenir.
Ce jeudi, le Bruxellois Frank Andriat a
fait coup double en se rendant d’abord au Collège de la Lys et ensuite à
l’Institut Saint-Henri. Son public très assidu (de la 1re à la 7e secondaire
allant du général au professionnel) avait lu au préalable au moins un de ses
livres.
«Je lis régulièrement des livres d’ado»,
raconte Solène Lenoble. «J’ai découvert Frank Andriat récemment. Il exprime
bien les émotions dans ses romans. Cela nous met vite dans la peau d’un
personnage semblable à tous les ados.» Et sa condisciple Louna Declercq de poursuivre:
«C’est un auteur que j’apprécie: il s’exprime bien et on comprend vite les
histoires. Je vais continuer à lire ses livres.» Les 5e et 6e orientation
coiffure ont tous lu le «Sale livre». Manon Neves Da Silva, une des élèves, a
beaucoup aimé l’ouvrage. «Cette famille de réfugiés syriens s’est installée en
Alsace pour vivre en paix. J’ai apprécié parce que l’on nous met sur des faits
réels. Du coup, on ressent vraiment les sentiments des gens qui ont vécu la
guerre en Syrie».
En fin de la rencontre matinale, deux
élèves se confient: «C’est la première fois que je rencontre un auteur. Cela
fait bizarre de rencontrer quelqu’un de célèbre et de connu», confie Axel
Labye, tandis que Tom Desager ajoute: «Il nous expliquait la manière dont il a
écrit et sa manière de penser. Le livre que j’ai lu “ Rouge, la neige ” il l’a
écrit lors des attentats. Cela m’ouvre à lire d’autres livres.»
Frank Andriat a écrit 89 livres dont la
moitié pour des lecteurs adolescents. Cet ancien prof de français à l’Athénée
Fernand Blum à Schaerbeek connaît bien ce public. «Dans mes livres jeunesse, je
dois créer des personnages d’ados avec leur vocabulaire. Je suis devenu
écrivain parce que, jeune, j’étais timide. À 18 ans, j’ai eu un prix de
l’Académie de littérature pour un livre de poésie. Mon écrivain préféré est
Christian Bobin qui décrit si bien le quotidien.»
À ce jeu de questions, Frank Andriat
excelle en stimulant les jeunes lecteurs. À la demande de l’auteur, chaque
élève a donné un euro symbolique pour l’association Afghanistan Libre qui tente
de faciliter l’accès des jeunes filles et des femmes afghanes à l’éducation.
Une démarche tout à l’honneur de Frank Andriat qui a écrit plusieurs livres sur
ces régions du monde.
Frank Andriat a passé un beau moment à
Comines. «C’est toujours touchant quand les élèves disent ce qu’ils pensent
d’un livre avec un vécu personnel. Avec des ados, il faut être vrai. Ils
retrouvent leur vécu dans les histoires. Par les animations, je n’ai pas
l’impression d’avoir arrêté d’être enseignant. En 36 ans de métier, je ne sens
pas les ados différents. Ce sont des êtres humains qui se forment et qui
avancent vers plus d’eux-mêmes. Et ils m’émerveillent chaque fois! Aujourd’hui,
on est plus dans le contact direct!»
Frank Andriat a écrit 89 livres dont la
moitié pour des lecteurs adolescents. Il en a rencontré certains, jeudi à
Comines.
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