LES PROCHAINES ATIVITES

mercredi 4 février 2015

2015_02_04 Pour la première fois, deux étudiants de l’Athénée Fernand Jacquemin participent aux « BBC and Telenet Public Speaking Awards 2015 ».

 Un concours prestigieux, destiné aux jeunes de 16 à 20 ans, qui consiste à élire le meilleur orateur belge en langue anglaise. Fabien Dumortier et Céline Marécaux défendront à Gand, dans la langue de Shakespeare, un thème qui leur est cher : le premier, la communication, et la seconde, la créativité.
L’Athénée royal Fernand Jacquemin n’a pas l’habitude de participer à des concours en langues, mais lorsque, après avoir vérifié le sérieux des « BBC and Telenet Public Speaking Awards », Ilse Declercq, professeur d’anglais, n’a pas hésité : elle a proposé à ses élèves de concourir. Deux étudiants de 6ème générale se sont portés volontaires : Fabien Dumortier et Céline Marécaux. « Ils ont tous les deux un très bon niveau et vont s’orienter vers les langues pour leur avenir », sourit leur professeur. « Ils tremblent de la tête aux pieds parce qu’il s’agit d’un sacré défi, mais c’est formidable qu’ils osent participer ». « Oser » est d’ailleurs le mot-clef pour apprendre les langues. « Tout à fait. Il faut oser parler, oser s’exprimer devant un public quitte à faire des erreurs, oser aller à la rencontre des gens », confirme Ilse Declercq, particulièrement enthousiaste.
C’est un fameux challenge que vont relever les deux étudiants puisqu’il s’agit de tenir pendant cinq minutes un discours sur un sujet déterminé, puis d’en débattre avec le jury et le public. Fabien a choisi comme thème « les moyens de communication » : « Technology : bringing us closer or pushing us apart ? ». Et sa condisciple, Céline, va évoquer le lien entre l’éducation et la créativité : « Do education and creativity match together ? » Les étudiants néerlandophones sont nettement plus nombreux à participer que les francophones : 186 Flamands pour 40 Bruxellois et 15 Wallons, dont nos deux Cominois qui seront même les seuls Hennuyers (les autres viennent de Liège et du Brabant wallon). La situation géographique de Comines-Warneton, enclave wallonne entre France et Flandre, rend-elle ses jeunes concitoyens plus sensibles à l’apprentissage des langues ? « Probablement », convient la prof d’anglais, elle même d’origine néerlandophone.« Ils se rendent directement compte de l’utilité des langues. Du néerlandais mais aussi de l’anglais, parce qu’ils ont l’habitude de voir des inscriptions en anglais dans l’entité (pour les étrangers qui viennent visiter les lieux de commémoration liés à la première guerre mondiale, NDLR) ». Ilse Declercq pousse ses élèves à s’immerger dans la langue choisie. « C’est pourquoi je les invite à regarder les films, comme Harry Potter, en version originale, sous-titrée », ditelle. « Pour rendre leur oreille sensible à la langue, ce qu’ont plus facilement les néerlandophones habitués aux versions originales depuis leur enfance. Quand après l’avoir fait dès la quatrième, un étudiant de sixième me dit qu’il parvient à comprendre le film sans lire le sous-titrage, c’est gagné ». Avoir un enseignant enthousiaste comme l’est Ilse, jeune professeur de 29 ans, est aussi un atout supplémentaire. Elle ne manque d’ailleurs pas de projets et d’idées comme des séjours et des échanges linguistiques. Ilse sera évidemment présente le premier jour des éliminatoires à Gand auprès de Fabien et Céline.« Je serai aussi stressée qu’eux, mais c’est un formidable atout d’être capable de s’exprimer devant un public »
 D FOUCART


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