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mardi 28 avril 2015

2015_04_28 « Les Pissenlits » à la sauce St-Henri : La salle des fêtes de l’institut Saint-Henri a vibré sous les rires et les applaudissements de plus de 600 spectateurs. Source Edouard DEBELDER du journal l’Avenir.

Le temps d’un week-end et d’une pièce de théâtre, des professeurs du secondaire se sont retrouvés en… maison de retraite! Ceci à l’occasion d’une comédie en quatre actes intitulée «Les Pissenlits» proposée par la troupe Les Compagnons de Saint-Henri.
Personnages typés :  Cette maison de retraite est dirigée par Magali, autoritaire et dynamique (Angélique Paluzzano) assistée par son mari Gérard, médecin en manque de calins (Manu Bauden) et de Lætitia, une aide-soignante gothique (Aurélie Demade). Parmi les résidents, nous trouvons Albertine, prof à la retraite aimant les citations, (Hélène Hoflack), Gilbert, ancien employé communal obsédé par le nettoyage (Clément Heyte), Paulette, en mauvaise santé se plaignant sans arrêt (Virginie Schot), Isidore, bon chic bon genre (Régis Mostaert) et amoureux d’Eulalie (Catherine Cornez). Le calme des lieux va être rompu par l’arrivée de l’insupportable Yvonne (Valérie Parrez) qui ne souhaite pas y faire de vieux os (!) et le fait savoir par son mauvais caractère malgré les visites fréquentes de sa fille Céline, jeune femme correcte, polie, gentille (Céline Degroote).
La caractéristique de cette pièce mise en scène par Dominique Desbonnet et Hélène Hoflack est de faire franchement rire par des personnages typés (les chiffons de Gilbert, les maux de Paulette) et par des allusions à Comines et au Collège Saint-Henri.
«L’esprit Saint-Henri» :
Une pièce de théâtre n’est pas possible sans une équipe logistique. Depuis plus de 20 ans, Bruno Dethier assure la technique son et lumières: «Je recherche des extraits musicaux à la demande du metteur en scène et j’assure aussi du montage sonore. Pour cette pièce, j’ai recherché notamment dans des dessins animés des Bip Bip de Coyotte pour illustrer le nettoyage de Gilbert. C’est aussi un travail d’équipe et cela permet d’épauler et de soutenir les comédiens; c’est l’esprit Saint-Henri entre les profs! Ce sont des expériences qui resteront dans les mémoires.»
Pour cette création, deux nouveaux comédiens ont foulé les planches de la salle des fêtes: Virginie Schot et Céline Degroote. Céline, la fille de la tonitruante Yvonne, précise: «C’est la première fois que je joue dans une pièce de théâtre. J’avais fait de la diction avec Serge Ghisoland. Ce rôle était parfait pour une première, avec un texte pas trop long. Le plus difficile est de surmonter le stress et de tenir son sérieux face aux facéties de ma maman Yvonne et des autres.
C’est une expérience positive de voir ses collègues autrement et son école sous un autre angle; même si cela demande un grand investissement en temps (répétitions depuis fin septembre), je ne regrette vraiment rien. Ce fut une partie de franches rigolades».

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