Au final, c’est un rôle de brindezingue obsédé de nettoyage
passant son chiffon partout en criant bip-bip!
Ce n’était évident car à l’opposé de ce que je suis au
quotidien. Ce n’est pas mon genre de nettoyer tout le temps!
Mon texte n’est trop long, mais je suis souvent sur scène en
nettoyant les meubles et les résidents. Le plus difficile était de combler
l’espace avec une gestuelle et peu de paroles.
L’assurance vient avec les répétitions quand on connaît le
texte, cela permet de vraiment jouer, tout en évitant de trop déconcentrer les
autres sur scène».
«Une salle comble met en confiance»
Pour sa part, Angélique Paluzzano en était à son quatrième
rôle à Saint-Henri: «J’ai commencé comme maître d’armes dans ‘Le bourgeois
gentilhomme’, ensuite femme de ménage dans ‘Rendez-vous de Senlis’, puis comme
meurtrière dans ‘Fleur ou chocolat’, me voici maintenant directrice autoritaire
d’une maison de retraite. En tant que prof, prendre un rôle autoritaire n’est
pas difficile! Mes élèves étaient remplacés par des petits vieux…
C’est difficile de rester de marbre et ne pas rire face à
des pensionnaires qui se chamaillent. Il faut rester soi-même.
Ce n’est pas un rôle qui fait rire comme la majorité des
autres. Une salle comble met en confiance. Bravo aux metteurs en scène car si
la pièce se passe avec des petits vieux, elle se veut très dynamique.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire