Depuis l’an 2000, au rythme de tous les trois ans, le Centre
culturel propose des spectacles de mémoire collective. D’abord à Ploegsteert et
au Bizet, avec en toile de fond la grande guerre, il y a eu «Reviens vite,
je.», «8h16, le dernier train» et «Plug Street». Ensuite, c’est à deux reprises
que l’après-guerre a été évoqué dans «Comines en scène». Didier Coquet,
animateur au Centre Culturel, nous situe: «A l’occasion de la commémoration du
centenaire de la Première guerre, les comédiens ont jugé pertinent de rejouer “
Plug Street ” qui avait fait l’unanimité en 2006. L’histoire entre un régiment
anglais, venant défendre notre liberté, et les habitants du village se situait
en 1915. L’engouement des habitants de l’entité ne faiblit pas. La motivation
était aussi du côté anglais où les citoyens de Wolverton (ville jumelée avec
Comines) souhaitaient participer au spectacle. Ils seront une dizaine à venir
comme figurants et cornemuseurs. “ Plug Street ” est une superbe aventure
humaine dans un vrai esprit d’une troupe de théâtre.»
Ce spectacle est complètement nouveau. Le texte de Xavier
Hanotte (auteur hennuyer de romans) et Benoît Misson a été légèrement modifié
compte tenu du changement de lieu. La mise en scène d’Alain Coulon (directeur
du Centre des Arts de la rue situé à Ath), sera complètement différente avec
des nouveaux effets: vidéos, lumières; le tout dans un espace plus restreint
qui évite de longs déplacements en bus.
Des costumes de la BBC! : Myriam Kino, animatrice pour le Centre
Culturel, ajoute «Il y aura plus de 120 comédiens amateurs, musiciens,
figurants dont la moitié de nouveaux. Avec certains glissements de rôle car les
jeunes de 2006 ont pris de l’âge… C’est ainsi que des militaires vont devenir
des civils!»
Comme le spectacle évoque des scènes de vie militaire et
civile de 1915, les animateurs du Centre culturel veillent aux costumes et
accessoires. «La seule solution pour créer un peloton d’une quarantaine de
militaires est d’aller chercher les costumes en Angleterre chez le fournisseur
officiel de la BBC, poursuit Didier Coquet. Pour les fusils, nous avons demandé
à des élèves du collège Saint-Joseph de la Lys de nous créer des reproductions
en bois. Pour les accessoires, ils viennent des musées de Steenwerck et de
Huissignies, du comité de la Bataille du canal».
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