LES PROCHAINES ATIVITES

lundi 20 juillet 2015

2015_07_20 Festival olympique de la jeunesse européenne 2015 à TBILISSI. Cameron espère accéder à la finale, Cameron a un nom au départ difficile à porter. Progressivement, la fille de Frank VdB a cependant prouvé que ses performances ne devaient rien à personne. Source Marc FION du journal l’Avenir.

Cameron Vandenbroucke a commencé sa carrière sportive par le… vélo. Au nom du père, de son ancien beau-père, de tonton Jean-Luc, du cousin Franklin mais aussi de «papy» Jean-Jacques. «J’avais six ans et j’ai voulu faire comme tout le monde dans la famille. J’ai notamment fait de la piste avec le club d’Armentières. Mais je n’aimais pas ça, sourit-elle. Ce n’est pas esthétique; c’est un sport de garçon.»! Noa Selosse, la Herseautoise qui l’accompagnera dans la délégation belge jugera depuis son… vélo.
Faim de podiums : «Comme je ne me plaisais pas, papy a proposé de m’inscrire à l’EAH au Bizet. Et là, directement, j’ai adhéré. Au début, je touchais à tout. Rapidement, en compétition, je passais d’un sprint à un saut ou à un lancer ou alors je m’alignais sur le 1 000 m. Je me débrouillais un peu partout.»
Cameron dit se situer alors dans la moyenne, sauf sur… le kilomètre où elle entrait souvent dans le trio de tête. Et chez les VdB, l’on a l’esprit de compétition et la volonté de réussite vrillés au corps. «Très vite, j’ai eu faim de podiums…»
Alors quand passée en cadettes elle a pu se «spécialiser», Cameron qui se partage entre son domicile dottignien et la maison de ses grands-parents à Ploegsteert, s’est lancée sur le 800 m, avec quelque 400 épisodiques pour travailler sa vitesse.
«Frotter, comme à vélo» : L’hiver, on la retrouvait sur les cross. «C’est probablement là que j’étais la plus forte. J’ai été plusieurs fois championne de Belgique. Globalement, je gagnais tout, tout le temps. Maintenant, la distance de 3 000 m ne me convient plus…»
Alors, progressivement, elle est allée faire ses classes en indoor. «C’est un peu comme à vélo, c’est sur la piste intérieure qui est plus courte, que tu apprends à frotter.», intervient Jean-Jacques.
La saison 2014 de Cameron en extérieur fut excellente sur le 800 m. «En 2’12’’62, j’ai signé la meilleure performance belge de l’année chez les cadettes. Par contre, je me suis ramassée au championnat de Belgique où je n’ai remporté ‘’que’’ la médaille de bronze.»
Et cette saison, Cameron s’est rapidement assurée d’une place au sein de l’équipe belge pour les EYOF.
«Seule à Tongerlo, j’avais réalisé 2’14’’59 avant d’abaisser mon chrono de vingt centièmes aux championnats de Wallonie. Or, le minimum était de 2’14’’29. Je sentais que je l’avais dans les jambes et j’ai signé 2’11’’84 mais aussi 2’11’’01. C’était largement suffisant.»
Mais pas totalement rassurant. «On avait jusqu’au 26 juin pour réaliser le bon temps. C’était un peu stressant parce que si une fille passait dans les 2’10 la veille, c’était cuit pour moi. D’un autre côté, je ne peux pas dire avoir vraiment eu peur. La deuxième du pays est dans les 2’15.» Et papy rassure: «Elle domine la discipline en Belgique…»
Cette sélection comblait la Ploegsteertoise. «Ce n’est pas encore un championnat du monde auquel j’aspire un jour participer, mais ce n’est quand même pas mal pour commencer.», explique Cameron qui, en Hainaut occidental, est coachée par papy Jean-Jacques qui s’inspire de plans ébauchés par André Mahy de la LBFA.
On n’a pas laissé à Cameron le temps de se maquiller. Sa beauté naturelle suffisait amplement.

1 commentaire:

NOËL ET MARTINE a dit…

Nous te souhaitons beaucoup de chance Cameron, Martine et Noël