Il faut dire que la taverne est à un endroit parfait en
termes de commerce : "Je dois reconnaître que nous avons beaucoup de
chance à ce point de vue. Nous sommes sur une route fort fréquentée, juste en
face du Mémorial. Et depuis bientôt deux ans, nous bénéficions de l’ouverture
du centre d’interprétation. Cela amène forcément du monde et notamment beaucoup
de personnes aux origines anglo-saxonnes. Surtout des Australiens ou des
Néo-Zélandais".
De par son emplacement, Claude Verhaeghe a été presque
obligé de s’intéresser à la Grande Guerre. Désormais, il propose même des
visites guidées à ses clients. Pourtant, c’était loin d’être gagné à l’avance.
"À mes débuts, je ne connaissais de la guerre que ce que j’avais appris à
l’école. Et, il est arrivé plusieurs fois que des personnes venant de l’autre bout
de monde en sachent beaucoup plus que moi sur ma région, plaisante notre homme.
Je me suis alors dit que cela ne pouvait plus durer. Je suis allé voir quelques
amis historiens pour qu’ils m’apprennent deux-trois trucs, j’ai commencé à lire
quelques bouquins et j’ai fini par attraper le virus. Désormais, tout ce qui
touche à 14-18 est devenu une vraie passion. Je prends maintenant plaisir à la
partager avec les nombreux visiteurs".
Le bar-restaurant de Claude est également une mine
d’informations pour les touristes. "Nous avons la chance que Comines soit
placé sur l’axe entre Ypres, le Nord de la France et la Somme. Tous des
endroits stratégiques du premier conflit mondial. Nous accueillons donc de
nombreux visiteurs du monde entier. J’avais alors décidé, comme je suis aussi
administrateur-délégué à l’office du Tourisme, de ramener plusieurs folders de
documentation. Cela nous a permis de devenir l’un des premiers “ Bistrots de
Terroir ” en Wallonie. C’est un réel plus de bénéficier d’une telle
enseigne".
Notons que l’auberge de Claude et Nelly est également
reconnue grâce au label "Bienvenu Vélo" : "Notre prochain
objectif sera d’installer des bornes de recharge pour les vélos électriques
afin d’accueillir les cyclistes dans d’encore meilleures conditions. Cela avait
failli se faire une première fois grâce à un subside de la région wallonne
avant de capoter. Ce n’est que partie remise si elle rouvre un appel
d’offres".
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