LES PROCHAINES ATIVITES

jeudi 3 septembre 2015

2015_09_03 La section fondamentale du Collège de la Lys (ex-IND) compte une nouvelle directrice en la personne de Muriel Kreus (44 ans). L’année scolaire précédente, elle avait remplacé ad interim Guy Decoster. Depuis, il est préretraité et celle qui réside à Bas-Warneton a été confortée dans ses fonctions. Source Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Elle a délaissé le tableau et ses chers petits pour gérer, en binôme, une école qu’elle connaît bien et pour qui elle se dévoue corps et âme.  «Ce goût de l’enseignement, je le dois à ma grand-mère»
La section fondamentale compte quelque 450 élèves, la grande partie en immersion: «Les parents sont demandeurs, tant les Wallons que les Flamands et même les Français. L’un d’entre eux me disait dernièrement que s’il a inscrit ses enfants de l’autre côté de la frontière, c’est parce que l’apprentissage précoce d’une deuxième langue offre une ouverture vers d’autres cultures et d’autres apprentissages linguistiques.»
Cette école, elle la connaît comme sa poche pour y évoluer depuis 23 ans, soit quasiment depuis le début de sa carrière.
«Originaire de Plœgsteert, après des humanités à l’Athénée royal, je me suis inscrite à l’école normale, à Tournai. Diplômée institutrice primaire, j’ai fait un premier intérim de trois mois à l’IND, puis trois mois à Ellezelles et le reste de l’année à Saint-Henri Le Bizet. En septembre, j’étais engagée à temps plein à l’IND. Je n’ai jamais imaginé exercer un autre métier. Ce goût d’enseigner, je le dois à ma grand-mère chez qui je passais beaucoup de temps. Elle me faisait copier et recopier des lignes d’écriture et de calculs. Une activité que je trouvais très agréable. Et je prenais mon pauvre frère comme élève!»
Utiliser ses compétences différemment :  Même si le métier reste une passion, s’écoulent les années et naît l’envie de s’investir davantage: «Je n’ai jamais ressenti la lassitude et je me suis inscrite aux modules du brevet de direction pour me lancer un nouveau défi. Puis, l’occasion s’est présentée dans ma propre école. Bien que ce ne soit pas le choix de la facilité, j’apprécie les fonctions, partagées avec Gertrude Vandamme. D’autant plus que nous bénéficions d’une équipe soudée avec une bonne ambiance, de l’entraide et beaucoup d’investissement personnel. Nous entretenons également une très bonne collaboration avec la section secondaire du Collège de la Lys.»
Seul bémol, une administration tatillonne qui engloutit de précieuses heures: «J’aurais envie de faire davantage de pédagogie et d’être plus au contact des élèves, mais le temps manque. De surcroît, autant la vie d’institutrice peut être planifiée, autant la direction offre des imprévus permanents à gérer dans l’urgence. En tenant compte d’une seule priorité: les enfants. Avec les mois, j’ai appris à faire face et à sélectionner l’essentiel, mais j’ai conscience que j’ai encore beaucoup à apprendre.»
Un tel investissement en énergie et en temps a modifié la vie familiale: «Comme je rentre plus tard, mon mari s’est mis à la cuisine et il se débrouille très bien!»
Muriel Kreus met tout en œuvre pour que l’école garde la réputation d’être familiale et d’aider tous les enfants, quelles que soient leurs capacités.

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