LES PROCHAINES ATIVITES

mercredi 18 novembre 2015

2015_11_18 En cinq ans, la progression du triathlète est impressionnante. À 29 ans, il vient de décrocher sa qualification pour le championnat du monde. Dimanche 25 octobre, lors d’un Ironman 70.3 disputé en Turquie, à Antalya, Raphaël Amato a décroché son billet pour le championnat du monde de la discipline, qui se déroulera en Australie, le 4 septembre 2016. Merci à Marie-France Philippo du journal l'Avenir.

Une véritable consécration pour ce Bizétois d’origine qui, en cinq ans de pratique, a réussi à intégrer le gratin mondial d’une discipline pour le moins exigeante.
«En Turquie, lors de cette épreuve de qualification, il y avait deux places à prendre. En terminant 25e au général et deuxième de ma catégorie, c’était dans la poche. La température était idéale et j’ai pu donner le meilleur de moi-même. Parmi les 1 300 concurrents, je suis sorti en huitième place de l’eau et j’étais le premier à déposer le vélo, dans la catégorie amateurs.»
Affilié au Triathlon Club du Grand Tournaisis (Tri Gt), le jeune homme, policier de la zone de Comines-Warneton, a avalé les 1 900 mètres de natation, les 90 km de vélo et les 21 km de course en 4h18 min et 28 secondes Signalons que le vainqueur est le Belge Frederik Van Lierde, qui a franchi la ligne en 3h53 min et 48 secondes.
Une discipline de fer au quotidien
Pour obtenir de tels résultats, Raphaël Amato fait preuve d’une discipline de fer au niveau des entraînements, de la nourriture, du mode de vie, etc. La vie de triathlète est un défi permanent: «Il faut s’entraîner dans les trois sports, si l’on veut être au top. Ce qui n’est pas toujours évident quand on est policier au service intervention. Il m’arrive de faire la nuit dans le combi et, le matin, de me rendre directement à la piscine d’Armentières. Pour ce qui est du mode de vie, vivre sainement est assez naturel chez moi. Je ne bois jamais d’alcool et je mange de moins en moins de viande. Je fais également très attention au niveau musculaire. En octobre, j’ai souffert d’une contracture qui a perturbé mes entraînements. I
Il n’y a pas de secret: pour progresser, il ne faut rien laisser au hasard. Pour plus d’efficacité, j’ai demandé les services d’un entraîneur privé, qui me conseille sur les séances, sur les temps de repos, sur la nourriture, sur les éventuels soucis médicaux, etc.»
Le triathlon est une passion dévorante en temps, mais aussi en argent: «Le matériel coûte cher, surtout le vélo. Il y a aussi les voyages, les inscriptions, etc. J’ai bien quelques partenariats, mais pas vraiment de sponsors, vu que le triathlon n’a pas la couverture médiatique du foot!»
Voilà pourquoi il prépare déjà son voyage en Australie, en septembre. «Nous partirons à deux, sans doute durant trois semaines parce que nous aimerions être sur place quelques jours à l’avance pour s’habituer au climat et s’entraîner correctement. Et nous aimerions également jouer aux touristes. Un séjour qui représentera un sacré budget, mais nous allons nous débrouiller.»
On imagine aisément que, sur le plan sportif et sur le plan personnel, cette aventure du bout du monde restera à jamais ancrée dans leur mémoire!
«Un esprit sain dans un corps sain», préconisait Juvénal. Assurément une maxime qui guide les pas de Sophie Drofiak et Raphaël Amato.

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