2015_12_31 Du platine… grâce aux Allemands, voilà un événement qui reste rare: des noces de platine. En 1945, Hubert et Marie-Jeanne ignoraient qu’ils signaient pour un si long bail! Merci à Marie-France.

Samedi, les époux Hubert Gauquié et Marie-Jeanne Pittoors, toujours en très bonne forme, ont été invités à l’hôtel de ville pour fêter leurs septante années de mariage. Hubert a vu le jour à Plœgsteert, le 21 juillet 1923. Il travaille aux briqueteries du Pont-Rouge avant de devenir chauffeur au service des Transports Maxy, de Plœgsteert.

Marie-Jeanne, née le 30 octobre 1925 à Armentières, elle a été femme au foyer.

Leur rencontre date de la deuxième guerre mondiale, plus précisément de 1942, en allant se cacher dans le grenier d’un café afin d’échapper aux Allemands. La suite: un mariage le 21 décembre 1945, à Armentières.

Les jeunes mariés s’installent dans… la rue des Jeunes Mariés à Le Bizet. De cette heureuse union est né un fils unique en 1947, Serge. Il leur donnera deux petites-filles, Cécile et Anne-Valérie. La descendance se poursuit par deux arrière-petites-filles.

Durant de nombreuses années, ils ont apprécié les vacances dans les montagnes de Haute Savoie, les parties de pétanque et les jeux de cartes à la belote.

L’âge les a obligés à quitter leur domicile pour entrer à la maison de repos, «L’Orée du Bois», au Gheer où ils sont très bien entourés.

Tout en les félicitant pour ce cinquième passage officiel, nous leur souhaitons de vivre ensemble encore de longues années.