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jeudi 14 avril 2016

2016_04_14 « Les spectateurs vont forcément rire » La tradition théâtrale est ancrée au Collège Saint-Henri. Cette année, des élèves abordent «Le songe d’une nuit d’été» par un biais original, les 22 et 23 avril 2016. Entrée: 6€ (4€ pour les moins de 12 ans) Réservation: 21 rue du Commerce ou 056 56 00 60. Source Edouard Debelder du journal l’Avenir.

En 2016, une vingtaine d’élèves de 5e et 6e secondaires foulent les planches de la mythique salle des fêtes. Pour commémorer les 400 ans du décès de Shakespeare, les Compagnons de Saint-Henri (c’est le nom de la troupe) veulent relever le défi d’un classique de cet auteur anglais: «Le songe d’une nuit d’été». Frédéric Desmarets, un des professeurs impliqués dans cette création théâtrale, nous en parle: «Nous voulions travailler un classique avec toutes les difficultés qui y sont liées. Au départ, il y a un texte très riche, mais le classique peut faire peur aux comédiens comme aux spectateurs. Nous avons choisi du Shakespeare qui est toujours très riche et hétéroclite. Le «songe d’une nuit d’été» a une dimension poétique et très drôle. Nous avons décidé de travailler d’une manière purement burlesque, qui ne nous est pas habituelle.»
Grâce à un subside de la Fédération Wallonie obtenu par la «cellule enseignement» et du Centre culturel cominois, les élèves comédiens ont eu l’opportunité d’avoir l’aide de la troupe lilloise «Joker» qui travaille le burlesque avec des masques pour la Commedia dell’arte.
Laurence Soenen, une autre professeur de français impliquée dans l’aventure, précise: «Dès octobre 2015, Hacid et Barbara ont appris aux élèves des techniques de jeux théâtrales. Ensuite, il y a eu la création des personnages. Ceux-ci se sont ensuite étoffés: le corps, la voix, les sentiments. Tout cela pendant presque deux mois! Et puis, enfin, nous nous sommes penchés sur le texte de Shakespeare. Le travail a été en quelque sorte inversé: d’abord le jeu, le texte ensuite! »
Une démarche originale : Henry Maes, un des comédiens, est en quelque sorte le fil rouge de cette pièce: «Au départ, nous avons complètement oublié le texte pour se baser sur les caractéristiques du clown: la voix, son rire, sa démarche. Nous avons essayé de faire des improvisations avec des textes en fond pour essayer de voir ce que cela donnait en faisant fonctionner les clowns et les personnages de Shakespeare. La démarche est originale. Au départ, nous étions déstabilisés. Nous ne voyions pas où nous allions arriver. Au fil des répétitions, nous avons découvert notre pièce.»
En assistant à une répétition, nous avons pu constater que le résultat de cette démarche est étonnant… Les élèves ayant intégré le jeu théâtral, ils ont pu se réapproprier le texte par le biais d’une improvisation burlesque. Le résultat sera à voir les vendredi 22 et samedi 23 avril, à 20 h, en la salle des fêtes du collège. Laissons le mot de la fin à Frédéric Desmarets: «Ce texte plein de truculences et de sous-entendus doit être retraduit pour être entendu aujourd’hui. L’esprit de Shakespeare est du rire, de la fantaisie, de la subtilité. Le tout en passant par le burlesque. De toute façon, les spectateurs vont inévitablement rire.»
Ils sont prêts pour «Le songe d’une nuit d’été ou le buisson amoureux.

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