LES PROCHAINES ATIVITES

samedi 24 septembre 2016

2016_09_24 WARNETON :Démonstrations et expositions chez nos pompiers, les portes ouvertes du poste de secours de Warneton ont attiré la grande foule. Les activités y étaient variées et nombreuses.

Dimanche, le poste de secours de Comines-Warneton était ouvert et les pompiers ont proposé de nombreuses activités : démonstrations, jeux pour les enfants, expositions de matériel, de casques, de documents historiques, etc.  Ses portes ouvertes sont organisées tous les deux ans, en marge de Comines Ville Ouverte.
Comme de coutume, les familles sont venues nombreuses pour profiter des démonstrations du matériel et du savoir-faire des hommes du feu.  Nos pompiers avaient aussi soigné l’accueil : restauration, buvette, participation des enfants aux démonstrations, etc.
Grand collectionneur devant l’éternel, Philippe Lahousse avait ramené une partie de sa collection de casques, acquise au prix d’incessantes recherches.
En ce qui concerne les démonstrations, en respectant scrupuleusement la sécurité, les hommes du feu ont mis en scène leurs interventions courantes : les techniques de lutte contre les divers types d’incendie, mais aussi les désincarcérations et l’usage de la puissante pince coupante. 
Le public a pu tester la puissance de la lance, essayer les lourdes tenues de protection, apprendre les bons gestes pour sauver des vies, etc.  Les enfants ont parcouru un terrain d’entraînement pour sapeur pompier, roulé en karting, etc.
Sans nul doute, les hommes du commandant Jimmy Lahousse imposent le respect tant dans les heures difficiles que dans les moments de détente qu’ils organisent !
Dany a transmis le virus familial à son fils Romain, véritable passionné qui vient de réussir les tests de sélection pour devenir pompier lui aussi.
Dany et Romain, le virus familial
Dany et Romain Deramaux, père et fils, ont pris le temps pour expliquer leur travail de destruction de nids de guêpes, abeilles et frelons.  « Il y a 26 ans, je suis entré au service incendie de Warneton, explique Dany, qui habite Bas-Warneton.  A l’époque, cette caserne était spécialisée dans la destruction des nids.  J’ai donc appris sur le tas, mais j’ai aussi suivi des formations. Sur le terrain, j’ai eu quelques belles frayeurs en détruisant des nids, mais jamais rien de grave.  Aujourd’hui, on se méfie des frelons asiatiques, une espèce de plus en plus commune qui peut être agressive. »
Les insectes sont détruits par un insecticide et de la poudre, qui va se disséminer dans le nid ; ainsi, tous les individus ingéreront, à un moment ou à un autre, les particules toxiques.
Les nids de guêpes et de frelons sont systématiquement détruits tandis que les essaims d’abeilles exigent une réflexion : « Les abeilles sont protégées. Nous possédons une liste d’apiculteurs de la région.  En fonction de l’espèce, le spécialiste nous signale si le nid peut être récupéré ou non. Dans le deuxième cas, nous le détruisons. »
Les destructions se font le plus souvent en soirée : « Parce que nous travaillons la journée, mais aussi parce que le soir, beaucoup d’insectes se trouvent dans le nid, alors que durant le jour, certains butinent.  De nos jours, quasiment tous les services des pompiers sont payants.  Pour une destruction simple, le prix atteint 80 €, mais le tarif monte si l’accès exige un élévateur.  Je crains que certains ne nous appellent plus parce qu’ils doivent payer. »

Parfois, mais c’est beaucoup plus rare, les pompiers sont appelés pour des serpents !
Durant 37 ans, il a porté fièrement l’uniforme : « Mon père était pompier, comme mon oncle et mon frère ; mon fils l’était aussi. »    « Nos jeunes pompiers n’ont plus de repères »
Le lieutenant honoraire Serge Derudder s’est pris de passion pour le passé des pompiers cominois.  « En 2005, on m’a proposé de faire un petit historique et j’ai mis le doigt dans un engrenage dont il m’est difficile de sortir.  Je consulte les archives de la commune, de la Société d’Histoire, de la Province, de Bruges et de Bruxelles, mais aussi celles de la fédération des pompiers, à Eghezée. Si je m’y intéresse, c’est pour donner des repères à nos jeunes pompiers.  Aujourd’hui, ils sont englobés dans une zone, doivent suivre des formations à Jurbise, etc.  Les fusions des trois casernes ont déjà été difficiles à vivre et, aujourd’hui, la gestion vient encore de plus haut. »
Ses recherches, dont une partie a été publiée dans un tome de la Société d’Histoire, l’ont amené à rassembler un sacré paquet de textes et de photos.  Et il fait sans cesse de nouvelles trouvailles : « Les archives du brasseur Joseph Van Windekens sont en partie accessibles.  J’y ai découvert qu’il possédait le Café Sainte-Anne, rue du Faubourg.  Les pompiers louaient une salle à l’arrière pour y entreposer leur matériel, de même qu’un local au-dessus du café.  Mais il y a encore des zones d’ombre. » 
Vous possédez des documents sur les pompiers de Comines : 0472 88 31 11.

Durant 37 ans, il a porté fièrement l’uniforme : « Mon père était pompier, comme mon oncle et mon frère ; mon fils l’était aussi. »    












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