On a senti comme un relent d’octobre 2018: le ton a monté
plusieurs fois. Si la mise à 90 km/h a entraîné peu de contestations, Didier
Soete l’a traitée de «petite solution qui, en plus, ne répond pas au trafic intense
venant de Flandre.»
Et de revenir sur une alternative qui, selon lui, n’a pas
été assez analysée: l’aménagement des voiries le long de la RN58: «Mais on sait
que cela vous dérange…», allusion au lieu de résidence de la bourgmestre. «Ça
suffit de me viser, s’énerve l’intéressée. Vu le coût et le timing, ce n’était
pas possible!»
Ca vole bas : Un
subside de 45 000€ est attribué au Sidec pour financer l’achat de tableaux
informatifs LED. L’occasion d’un crêpage de chignons. Alice Leeuwerck
s’interroge sur les infos diffusées. «Je ne voudrais pas que de l’argent public
serve à des fins privées, comme c’est le cas dans le ‘Vivre à Comines’. À
chaque page, on met en évidence la bourgmestre ff. On utilise les deniers
publics à des fins démagogiques.»
Réponse de l’accusée: «Et vous, vous brillez pas votre
absence. Si vous ne viviez pas à Bruxelles, vous seriez davantage sur les
photos. Vous n’avez pas de leçon à me donner!»
«Quel manque de respect vis-à-vis de ceux qui ont fait des
études et qui doivent s’expatrier pour travailler. Je refuse cette attaque ad
hominem.» «Vous me manquez de respect avec des attaques personnelles.»
Quant à Didier Vandeskelde, il n’a pas été épargné. Éric
Devos est revenu sur la taxe de 900€ pour les marchands de frites: «Vous avez
prétendu qu’elle était obligatoire et devait être portée au taux maximal sinon
la commune est sanctionnée. J’ai appelé le cabinet du ministre et l’on m’a dit
que c’est faux, qu’elle ressort d’un choix politique.» Réponse laconique de
l’échevin: «On a décidé d’appliquer cette taxe-là.»
Didier Soete a fustigé deux activités Facebook de l’échevin
bizétois: un sondage sur les poubelles et une photo de résidents de «La Source»
bien éméchés…
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