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samedi 1 juillet 2017

2017_07_01 WARNETON : Remerciements émus à Monsieur Maurice , ses qualités d’homme de la terre, mélange de rigueur et de jovialité, lui ont permis de gérer au mieux son école. Une retraite active s’annonce. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.

Mercredi, en fin de matinée, une sympathique fête a été orchestrée en l’honneur de la mise en préretraite de Maurice Dejonckheere, directeur de Saint-Henri Warneton depuis 2002.
Sa remplaçante, Émilie Deldicque, et son équipe essentiellement féminine, lui ont concocté quelques surprises entre remerciements, émotion et belle complicité.
Affublé d’une pancarte «Momo the boss», il a été prié de s’asseoir sur une chaise dans la cour, encerclé par les enfants de l’école et quelques parents.
Et de voir défiler le cours de sa vie. Originaire de Brugelette, il prend vite goût aux activités de la ferme familiale: la culture de la terre, les tracteurs et les bêtes le passionnent. Il entreprend toutefois des études en langues germaniques, à Braine-le-Comte et, en 1981, devient professeur au collège Notre-Dame, à Tournai. Sa devise, en désignant le Jésus du crucifix de la classe: «Après lui, c’est moi le seul maître à bord!»
En juin 1985, il épouse Françoise Leclercq, professeur à l’institut Saint-Henri. Dès 1986, le couple s’installe à Comines où grandissent leurs trois enfants: Benoît, Damien et Mélina.
En septembre 2002, il prend la direction de l’école fondamentale Saint-Henri Warneton. S’ensuivent quinze années de service auprès des élèves, des parents et de l’équipe éducative. Inlassable travailleur, il est présent dans son école de 7 h à 18 h, ne laissant aucune place à l’improvisation.
Le respect toujours présent
En guise de remerciements, Monsieur Maurice a été noyé sous les cadeaux. Sa retraite s’annonce active entre les coups de main aux enfants et sa passion pour les machines agricoles. Et, le matin, il pourra lire plus tranquillement L’Avenir Le Courrier, journal auquel il est attaché depuis sa tendre enfance.
«J’ai toujours privilégié la communication, avoua-t-il ému aux élèves. Quand des parents souhaitent me parler en néerlandais, je leur réponds en néerlandais; quand ils me parlent en picard, je leur réponds en picard. Le plus important, c’est que le fil de la communication ne soit jamais rompu. Et que le respect soit toujours présent.»
Monsieur Maurice peut être fier du travail accompli.
L’heure était venue de remettre symboliquement les clés à celle qui prendra les rênes de sa chère école, Madame Émilie. Deux clés: l’une pour l’implantation du faubourg de Lille, l’autre pour l’école maternelle du Gheer.


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