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mardi 25 juillet 2017

2017_07_25 CHAMPIONNAT WALLONIE/BRUXELLES ET COUPE DE BORMAN : Angélique n’a pas su imiter sa fille. Les prestigieuses installations du Léopold à Bruxelles accueillaient les finales du championnat Wallonie/Bruxelles. Jean Dauge ayant décidé de prendre sa retraite comme juge-arbitre du championnat Wallonie/Bruxelles et de la coupe de Borman, c’est un autre (ancien) régional qui a repris la barre dans les installations du Léopold Club à Uccle. Marc FION du journal l'Avenir.

Rumillien de naissance, Nicolas Hautem a été longtemps affilié au Kain TC avant de migrer dans la région de Charleroi. Membre du comité régional du Hainaut, Nicolas assure la gestion du site internet de la province, de sa page Pagebook et s’occupe des arbitres avec Roland Morelli et Nicole Lallemand. Il régentait également ce championnat francophone ouvert, rappelons-le, aux joueurs ayant accédé à leurs finales provinciales.
Succès de Julian
Au niveau de la compétition, chez les messieurs, on s’attendait à un succès vallois dans la catégorie reine. Mais, multirécidiviste, Stefan Wauters n’a pu rééditer ses précédents succès. Blessé, il a été contraint à l’abandon au début des quarts.
En Messieurs II, par contre, le Kainois Julian Denys a remporté un probant et facile succès.
On signalera également le beau parcours en Messieurs 35 II du pensionnaire du RTC Tournaisien Grégoire Huvenne qui, en finale, a perdu le premier set 6-1 avant de trouver ses marques et d’en terminer 7-5. Belle demi-finale également pour Théo Liagre en Jeunes gens -15 I.
Un titre en plus pour Émeline
Rayon dames, en I, c’est Klaartje Liebens (Vautour) qui a remporté le titre après avoir dû recourir au tie-break dans le premier set.
En Dames 45, Séverine Bortoluzzi a porté haut les couleurs du «petit» club de Péruwelz/Bonsecours. Battue en premier set, elle est allée jusqu’au bout du bout dans le troisième pour gagner au super-tie-break.
L’«attraction» se situait en Jeunes filles 15 I et en Dames 35 où la fille et la maman pouvaient prétendre au sacre dans la même journée.
Émeline a montré la voie royale un peu après midi en se livrant à un combat épique. La B-15.2 de Bas-Warneton était opposée à la B-4/6 arlonnaise Lucie Rabiot. Et on a frappé les balles jusqu’à les user pour en finir avec un tie-break dans la première manche et un super-tie-break dans la deuxième. «Émeline a mieux abordé les fins de sets, expliquait Alex, son basketteur de papa. Elle a ciblé les points importants, fait preuve de plus de maturité et d’application.» Quant à l’intéressée, elle évoquait «un match un peu dur. Je suis un peu fatiguée suite aux efforts fournis ces derniers temps.» Son adversaire, Émeline la connaissait pour s’entraîner régulièrement en sa compagnie: «C’est une fille qui tape fort…» C’est le premier titre francophone qui vient orner le palmarès de la Bas-Mountche de quinze ans qui a déjà remporté deux championnats flamands et trois championnats de Belgique. À noter qu’Émeline est aussi désormais nantie de vingt points à l’ITF juniores suite à des compétitions disputées en Égypte et en Allemagne, notamment.Et, sur le coup de 15 h, c’est la maman, Angélique Paluzzano, qui montait sur le terrain pour tenter de faire aussi bien que sa fille Émeline. C’était face à Gaëlle Tator du Club Justine Henin, une fille qui a disputé une finale de championnat de Belgique contre Kim Clijsters en… 1998 et a figuré au classement WTA avant de mettre sa carrière entre parenthèses. «C’était trop fort, confessait Angélique à sa sortie de terrain. J’ai pris le premier jeu, ce qui était déjà pas mal, puis elle a déroulé. Il n’y a pas de “si” qui vaille aujourd’hui. J’avais déjà atteint mon objectif en arrivant en finale et je suis évidemment bien plus heureuse de célébrer la victoire de ma fille que l’inverse.»
À quelques heures de différence, sur le même lieu, mère et fille ont jouté pour un titre francophone.

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