Que du bonheur pour une cinquantaine d’élèves de 1re et 2e
secondaires de rencontrer l’auteur du dernier roman qu’ils ont lu, à savoir «Le
Violon de la rue Lauriston» de Claude Raucy. À l’invitation de Mathilde Zègres,
professeur de français, ce Gaumais d’origine a pris beaucoup de plaisir au jeu
des questions-réponses par rapport à ses romans ou au métier d’écrivain en
général, y compris la publication.
«Le violon de la rue Lauriston», édité en 2014, raconte le
récit d’un jeune exilé qui va de Kaboul à Venise. Expulsé de la Belgique, il
part à la recherche de son ancien professeur de violon. Après la lecture, les
élèves ont réalisé des premières de couverture qui ont étonné leur professeur.
L’auteur (très dynamique) précise que ce livre a été rédigé
très rapidement en 3 semaines. Parmi ses nombreux livres, celui qui a connu le
plus de succès est «Le Doigt tendu» écrit en 1989. Il a été réédité plusieurs
fois et joué au théâtre par le comédien Miguel Lamoline au Festival d’Avignon
(2008). En 2007, il a écrit avec l’écrivain cominois (très perfectionniste
d’après l’invité!) Fabien Dumont «De l’autre côté».
S’ils n’aiment pas, ils le disent! : Rencontrer des
élèves, c’est chouette parce que cela me donne un jour de congé et cela me
rappelle mon métier d’enseignant que j’adorais, confie non sans humour
l’écrivain au terme de ses échanges, «Le contact avec les jeunes lecteurs est
impitoyable car s’ils n’aiment pas, ils le disent! Le secteur jeune public,
j’aime bien. J’ai envie de parler d’eux. Ils sont des sujets de romans. Les
éditeurs trouvent que c’est un créneau qui se vend bien.
J’ai écrit 77 livres mais l’important, c’est d’écrire un bon
livre. Par contre, je n’ai jamais écrit avec mes élèves. Écrire un livre est
l’occasion de voyager. Je ne conçois pas d’écrire un livre sur un pays sans y
avoir été.»
Parmi les élèves, Lucy Bril s’est mise à écrire aussi un
livre. C’est l’histoire d’une fille qui vit entre le monde réel et le monde des
rêves où elle a des pouvoirs. Avant de remettre un extrait à Claude Raucy très
enthousiaste, Lucie a pris la parole au nom de la classe: «Nous avons pris
plaisir à préparer les lettres à votre intention, les couvertures du «Violon de
la rue Lauriston». Nous en sommes fiers. Ce moment nous restera en mémoire et
dans notre cœur.»
Claude Raucy se prête volontiers au jeu des dédicaces et de
la photo de famille.-Mathilde Zègres.
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