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mercredi 22 novembre 2017

2017_11_22 BAS-WARNETON : L’argent a fait le bonheur et provoqué les rires du public, ce week-end, la troupe «Arc-en-Ciel» est montée sur scène pour les deux premières représentations de «Paroles de fric» de Ray Cooney. Edouard DEBELDER du journal l’Avenir.

Comme chaque année, et pour plusieurs semaines, la salle communale de Bas-Warneton a pris des allures de scène de théâtre. Un théâtre qui se veut être singulier avec, dans le fond de la salle, un bar et, inscrite, au-dessus du rideau de la scène, la devise belge «L’union fait la force». Tout cela correspond bien à la troupe locale «Arc-en-ciel»: la cohésion des comédiens et la convivialité du groupe transparaissent sur scène! Et, comme, en plus, la pièce présentée est bien écrite et bien interprétée, c’est le bonheur total pour les nombreux spectateurs! Cette année, la troupe «Arc-en-ciel» a en effet jeté son dévolu sur la pièce «Paroles de fric» («Funny Money») de l’auteur Ray Cooney, dont les œuvres ont déjà été jouées dans cinquante-deux pays et traduite en vingt-trois langues.
Cette adaptation belge, «Paroles de fric», est ainsi au programme de l’automne théâtral de Bas-Warneton. «C’est un bijou d’hilarité puisque l’auteur Ray Cooney est, sans contexte, le roi du rire dans le théâtre contemporain mais aussi sur la scène internationale, précise la metteuse en scène locale, Johanna Moeneclaey. Tous les soirs, dans un coin dans le monde, il y a au moins un rideau qui se lève sur une “Cooney Farce”.» La pièce est peut-être bonne mais il faut aussi de bons acteurs pour la faire vivre… C’est le défi réalisé par «Arc-en-ciel»!
Quand le rêve se transforme en situations délirantes
«Paroles de fric» est l’histoire de Georges Poupet (interprété par Fabrice Van Zon) qui le jour de son anniversaire se trompe, par mégarde, de mallette. Son épouse (Sylvie Verbeke) l’attend à la maison. Lorsqu’en ouvrant la valisette, le couple découvre des millions, il commence à rêver… Mais, rapidement, le rêve va se transformer en situations complexes et délirantes avec la complicité de Thomas Dewaele, André Gobeyn, Sylvie Lehouck, Andy Boudry, Marie-Odile Gobeyn et Yves Sieuw. La suite, elle est à découvrir, sur scène, lors de l’une des sept prochaines séances. La talentueuse mise en scène de cette pièce, très rythmée, est le fruit de Johanna Moeneclaey assistée à la régie par Pascale Castrique. «C’est un binôme qui fonctionne bien, nous dit la régisseuse. Il y a une quinzaine d’années, Johanna et moi collaborions déjà, ensemble, à la troupe «Fantasia». Comme je suis trop timide pour jouer sur scène, je travaille dans l’ombre pour le bien-être des acteurs comme script lors des répétitions et comme «nounou» et souffleuse lors des représentations.» Un exemple bien concret: Pascale a placé un miroir et des mouchoirs à l’entrée de la scène.
Une pièce de théâtre, c’est aussi de nombreuses personnes actives dans les coulisses: des décorateurs, des souffleurs, des techniciens, une maquilleuse! Dans les loges, à quelques instants des trois coups, nous croisons Candice Rose, la maquilleuse: «J’ai fait mes études d’esthéticienne et ensuite une formation de maquilleuse professionnelle pour la scène et les défilés. C’est la première fois que je travaille pour la troupe de Bas-Warneton; c’est un véritable plaisir!»
La cohésion des comédiens et la convivialité du groupe transparaissent sur scène lors de ces premières représentations de «Paroles de fric».
Le retour gagnant de Marie-Odile.
Après un arrêt de cinq ans, Marie-Odile Gobeyn est de retour sur la scène de Bas-Warneton. Elle endosse le rôle de l’inspecteur Colpaert: «Mon rôle est sympa.
À chaque apparition, je tombe un peu comme un cheveu dans la soupe; je suis la seule personne qui ne connaît pas la vérité.

À chaque entrée, les autres protagonistes doivent ainsi inventer des situations cocasses.» Marie-Odile se montre sous différentes facettes, en se fâchant, en s’étonnant, en jouant la comédie… «Ce qui est le plus difficile, c’est d’entrer au bon moment avec la bonne serviette! C’est une pièce rythmée qui demande beaucoup de travail. Je suis heureuse de monter sur scène et, en plus, ma fille Elea, 10 ans, est une bonne accompagnatrice!»
Andy, un râleur sympa
Andy Boudry fait partie de la troupe, depuis 2014, et la pièce «Le Père Noël est une ordure». Pour cette nouvelle pièce, il joue le rôle de Jacques Tricot, ami de Georges Poupet.
«C’est une très chouette troupe où je suis un “petit jeune”, avec seulement trois années d’expérience… Je n’avais jamais fait de théâtre auparavant! Jacques, le personnage que j’incarne, est un bon râleur qui ne comprend pas grand-chose; je me sens assez bien dans ce rôle qui n’est pas trop difficile. Par contre, ce n’est pas toujours évident de concilier la vie de famille et le travail avec le temps nécessaire pour l’étude du texte et les répétitions…» Quoi qu’il en soit, Andy Boudry, tout comme ses compagnons de scène, a plus qu’été à la hauteur pour faire vivre ces aventures rocambolesques et financières!

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