«Les responsables se sont justifiés par un problème avec le
séparateur d’huile. À cause des pluies abondantes, de l’huile s’est retrouvée
dans le circuit des eaux de pluie. C’est vraiment n’importe quoi…»
Et de transférer un message qu’il a reçu d’un témoin: «C’est
en vidangeant de l’huile usagée dans une cuve ouverte à l’extérieur que de
l’eau est arrivée par erreur dans cette cuve en fin de vidange. Comme cette
huile était encore assez chaude, elle s’est ravivée au contact de l’eau et l’a
fait déborder pour inonder une bonne partie de la voie principale. Toutes les
bouches d’égout ont été remplies! Ce sont des techniciens d’une société de
sous-traitance qui ont vu cette catastrophe. Ils auraient pu être brûlés si
l’incident s’était produit au moment où ils passaient sous cette cuve qui a
débordé et dont la hauteur avoisine les six à sept mètres. Cette fois-ci, pas
de blessés mais une belle pollution.»
«Il s’agit simplement d’une erreur humaine, conclut Patrick
Maton. Comme il manque de personnel, les travailleurs doivent courir à gauche
et à droite et, fatalement, des erreurs surviennent!»
Il a aussi appris que ce jeudi, vers 10 h, l’inspection du
travail a débarqué au sein de l’usine: «Tous les travailleurs liés à des
sous-traitants ont dû quitter l’usine sur-le-champ, sur ordre des chefs de chez
Clarebout. On leur a dit que leur journée allait être payée par l’entreprise de
frites.»
Autre rumeur qui circule: le hangar de stockage de pommes de
terre derrière la tannerie va changer de fonction: «Il est transformé en hangar
technique pour les sociétés qui sous-traitent. Je me demande si c’est bien
légal…»
Un barrage flottant a été installé pour absorber un maximum
d’huile, à hauteur du cimetière de Bas-Warneton.
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