Depuis le 1er janvier, Samuel Verschaeve
(33 ans) s’est installé comme indépendant, avec une spécialité peu commune: le
coaching en électricité. «Ce qui ne m’empêche pas de travailler moi-même,
explique ce diplômé en électromécanique de Saint-Joseph, qui travaille depuis
15 ans dans la maintenance industrielle. Mais je trouvais sympathique de guider
ceux qui travaillent de leurs mains, mais qui ne maîtrisent pas les compétences
techniques et les normes en vigueur. Je leur fournis le matériel pour être sûr
qu’il soit conforme, j’effectue les branchements et je passe régulièrement sur
le chantier. Je suis aussi joignable par téléphone. L’intérêt est surtout de
diminuer le coût total puisque les travaux contraignants comme pratiquer les
saignées dans les murs ou passer des câbles sont réalisés par le propriétaire.»
L’idée de se mettre à son compte trottait
dans la tête depuis des années chez ce fils d’indépendants dont les parents ont
créé la ferme bio à Bas-Warneton: «Depuis cinq ans, j’étais chef technique chez
Pidy, à Halluin, dans l’équipe du matin. Et l’après-midi, je faisais l’un ou
l’autre chantier d’électricité, essentiellement pour des connaissances. C’est
ainsi que j’ai développé le coaching, notamment en suivant trois ou quatre
chantiers par an en matière d’installation ou de renouvellement électrique. Il
y a trois ans, j’ai fini par m’installer comme indépendant à titre complémentaire.
Et cette activité n’a fait que se développer tant et si bien que j’ai décidé de
donner mon préavis chez Pidy, un travail pour lequel je ressentais une certaine
lassitude. Il y a aussi la fatigue de deux emplois…»
Désormais, stop à la routine et place à la
diversité pour ce père de deux filles: «Je réalise des travaux d’électricité
générale, mais aussi de domotique et de vidéosurveillance. Et je garde le même
tarif horaire qu’importe le travail demandé! Dernièrement, j’ai suivi plusieurs
formations: en domotique à Liège, sur un nouveau logiciel de dessin ou sur les
nouvelles normes. Les nouvelles technologies offrent de multiples possibilités.
C’est captivant!»
Retrouver dans ce nouveau projet le contact
humain :Il propose aussi le diagnostic de l’installation: «Aujourd’hui, quand
une maison est à vendre, un certificat électrique doit obligatoirement être
fourni. Avant que le contrôleur ne passe, je réalise un diagnostic gratuit et
repère ce qui n’est pas aux normes. J’ai acheté les mêmes appareils de mesure
que les contrôleurs. Ensuite, j’établis un devis pour rendre conforme
l’installation, si possible. Libre au vendeur de réaliser les travaux ou non.»
Pour l’heure, il travaille essentiellement
avec des particuliers: «J’apprécie beaucoup le contact humain; je crois même
que c’est ce qui me manquait chez Pidy. Toutefois, à l’avenir, j’aimerais
travailler davantage avec les architectes. C’est pourquoi je n’exclus pas
d’engager un ou deux collaborateurs en vue d’accepter de plus gros chantiers,
comme dans des blocs d’appartements.»
0479 75 85 40 ou vs.coachelec@gmail.com
«Le concept du coaching se veut dans l’ère
du temps à l’époque où l’on est un peu obligé d’être tous bricoleurs», explique
Samuel Verschaeve.
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