Et peu de constructions sont prévues pour résister aux
séismes. La ville de Katmandou comptait 550 000 habitants. Depuis la guerre
civile, les réfugiés maoïstes ont afflué vers la capitale, si bien qu’il y a, à
présent, 2 000 000 d’habitants. Le bilan risque d’être très lourd! Sans compter
qu’il y a la mode des treks qui attirent les alpinistes du monde entier!»
De ses voyages, Patrick garde des images plein la tête.
«C’est une merveilleuse région du monde, tant sur le plan humain que paysager.
Chaque vallée est un pays à lui tout seul!
Ce n’est pas étonnant qu’on mette tant de temps à secourir
la population! Lors de treks, nous croisions régulièrement des villageois qui
transportaient une civière avec un malade. Ils parcouraient de grandes
distances afin de rejoindre une ligne de bus, qui leur permettait d’atteindre
Katmandou.»
La destruction du patrimoine de la culture bouddhiste le
désole. «Au-delà de l’aspect religieux, la région tire ses revenus du tourisme,
qui sera sans doute en diminution. Pour ce qui est classé à l’Unesco, j’ai bon
espoir que tout sera reconstruit à l’identique, puisqu’on dispose des plans.»
Sans oublier la portée spirituelle, teintée de bouddhisme,
d’hindouisme et d’autres systèmes orientaux, qui rend la population si
attachante.
Patrick Maton s’est enrichi de toutes les influences,
qu’elles soient bouddhistes ou chinoises.
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