Patrick Maton s’est rendu régulièrement au Népal. Une
culture qui l’influence dans la pratique des arts énergétiques.
Samedi 25 avril, un tremblement de terre frappait le Népal,
avec son cortège d’images de désolation et un bilan humain qui ne cesse de
s’alourdir.
Le Warnetonnois Patrick Maton, époux de Michèle Pollet,
s’est rendu des dizaines de fois au Népal, de 1991 à 2006. «Depuis que je suis
petit, je m’intéresse au monde qui m’entoure. Originaire de Linselles, à 13/14
ans, je me rendais en mobylette au club astronomique de Lille pour observer et
photographier les étoiles. Vers seize ans, je me suis intéressé au sort des
Tibétains, oppressés par les Chinois.»
En 1991, avec des amis, il se rend pour la première fois au
Tibet. «Je faisais partie de l’association “ La maison des Himalayas ”, qui a
mené de nombreuses missions humanitaires: financement d’achat de matériel
scolaire pour les musiciens de rue de Katmandou, parrainage d’enfants
défavorisés, mise en route d’un atelier de couture à Bhaktapur, médicaments
pour les réfugiés tibétains, etc.»
En 1994, l’association «Les amis du Tibet», dont il est le
président, convainc un groupe de parlementaires belges d’inviter le dalaï-lama.
«Cette invitation faisait suite au vote à l’unanimité d’une
résolution du parlement condamnant les exactions commises au Tibet par les troupes
communistes chinoises et soutenant le droit à l’autodétermination du peuple
tibétain. Pour remercier la Belgique, le dalaï-lama est venu en visite.»
En août 1994, au retour d’un voyage au Tibet, Patrick Maton
s’arrête à Dharamsala, en Inde, pour y rencontrer le dalaï-lama. «Cette ville
accueille le gouvernement tibétain en exil. L’homme vit dans un palais, avec un
toit en tôles ondulées, mais il dégage un tel rayonnement! L’audience a duré
une demi-journée!»
En 1996, son association fait adopter une deuxième
résolution, encore plus dure.
Lors d’un de ses voyages, il s’est fait accompagner par son
fils unique, Pierre, qui est tombé amoureux d’une habitante de Katmandou.
Installé à Warneton, le jeune couple a un fils de neuf ans. Depuis 2006, même
s’il garde de nombreux contacts, il a cessé les activités. «J’ai eu
l’impression d’en avoir fait le tour, de devoir laisser la place aux autres. À
un moment donné, je crois que ce que l’on cherche, on le trouve en soi.»
Ces rencontres et expériences l’ont enrichi sur les
pratiques du chamanisme. Passionné par les arts énergétiques, en 2008, il ouvre
le «Centre Équilibre», à côté du magasin de pralines tenu par la famille. «Pour
les taoïstes et les sages de la Chine antique, les êtres vivants et l’Univers
ne font qu’Un. Le Tai-Chi-Chuan est un enseignement qui vise à vivre en
harmonie avec la nature et les énergies, tout en étant en accord avec son
corps.»
Une cinquantaine de personnes fréquentent les cours. «Je ne
le fais pas pour l’argent, mais pour transmettre ce que les maîtres m’ont
appris. J’organise des conférences: la prochaine aura lieu le jeudi 21 mai,
avec Véronique du Bois, qui viendra parler des messages de l’au-delà.»
056 55 54 94ou http://centre-equilibre.com
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