Nous avons appris avec grande tristesse le décès de Roger
Ghekiere, à l’hôpital d’Ypres, ce vendredi 28 octobre. Né à Messines, le 11 avril 1936, après des
études de mécanique, il opte pour une carrière militaire. De 1960 à 1974, il travaille à la caserne de
Cologne-Delbrück ; puis jusqu’en 1978 à celle de Tournai, avant d’accomplir ses
dernières années à Ypres et prendre sa retraite en 1992.
Sportif accompli, il a fréquenté les tatamis presque jusqu’à
la fin. « Le sport a toujours fait partie de mon idéal de vie : course à pied,
vélo, natation ou judo : j’ai toujours apprécié me dépenser physiquement », se
justifiait-il.
Toutefois, son sport de prédilection restera toujours le
judo qui, selon lui, « exige à la fois des qualités physiques et mentales ».
Dès son retour d’Allemagne, il s’affilie au club de judo de
Comines, puis à celui de Wervik, pour des questions d’horaire. Ceinture noire 1er dan, il y était aussi
entraîneur.
En avril, à l’occasion de ses 80 ans, il avait été fêté par
son club et avait reçu le mérite sportif 2016 de Wervik. Il se faisait une joie de recevoir celui de
la ville de Comines-Warneton, en ce mois de novembre.
Parallèlement, il nourrissait une passion pour l’Allemagne,
sa deuxième patrie, où il retournait très régulièrement. Il s'est encore rendu en Allemagne en
septembre où il a encore visité Wilsteig, un village de Bavière dont il était
tombé amoureux et où il avait séjourné à 32 reprises. Dernièrement, il avait été mis à l'honneur
par le bourgmestre de Wilsteig et avait reçu un titre de reconnaissance.
Epoux de Mireille Baelen, il était le père de trois enfants
(Patricia, Philippe et Véronique). La
famille se complète par sept petits-enfants et une arrière-petite-fille.
Ses funérailles seront célébrées le vendredi 4 novembre, à
10 heures en l’église Saint-Chrysole de Comines.
Nous présentons à la famille nos plus sincères condoléances.
Légende de la photo : Roger Ghekiere était un patriote
convaincu. Bien que la Belgique ait
occupé la place principale dans son cœur, il avait adopté l’Allemagne comme
seconde patrie. Il pose ainsi fièrement avec un morceau du rideau de fer.
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